Poster des Sahabas & Sahabiyyat




Sîrah – Institut Nadwi




On a demandé à un homme de peindre un bateau.

On a demandé à un homme de peindre un bateau.
Il a apporté avec lui de la peinture et des pinceaux et a commencé à peindre. Lors de la peinture, il a réalisé qu’il y avait un trou dans le navire et a décidé de le réparer. Quand il a fini de peindre, il a reçu son argent et est parti. Le lendemain, le propriétaire du bateau est venu au peintre et lui a présenté un beau chèque beaucoup plus élevé que le paiement de la peinture. Le peintre a été surpris: Vous m’avez déjà payé pour peindre le bateau! Il a dit. Mais ce n’est pas pour le travail de peinture, c’est pour avoir réparé le trou dans le bateau. Ah! Mais c’était un petit service … Certainement il ne vaut pas la peine de me payer tellement une telle quantité pour quelque chose de si insignifiant.
Mon cher ami, vous ne comprenez pas. Quand je vous ai demandé de peindre le bateau, j’ai oublié de mentionner sur le trou. Quand le bateau s’est desséché mes enfants ont pris le bateau et sont allés sur un voyage de pêche. Ils ne savaient pas qu’il y avait un trou dans le bateau et je n’étais pas à la maison à ce moment-là. Imaginez ce qui a traversé mon esprit mais quand je les ai vus, je ne pouvais pas le croire. Puis j’ai trouvé que le trou dans le bateau avait été réparé par vous. Vous avez sauvé mes enfants. Qu’Allah vous bénisse.

LEÇON
– Réparer la fuite dans la vie de quelqu’un aujourd’hui, essuyer les larmes et aider quelqu’un que vous trouvez.
– Identifier et apprécier ceux qui réparent les petits trous dans votre vie aujourd’hui, parce que ces petits trous aurait pu conduire à quelque chose de grand et désastreux.

Je vous remercie tous d’être là pour quelqu’un, de réparer les petits trous dans leur vie. Qu’Allah vous bénisse et vous défende et à votre famille pour toujours!




Un sage a remarqué un groupe de personnes criant de colère les uns après les autres.

Un sage a remarqué un groupe de personnes criant de colère les uns après les autres.

Il se tourna vers ses disciples, a souri et a demandé :
– Savez-vous pourquoi les gens crient les uns sur les autres lorsqu’ils sont en colère ?

Les disciples y pensèrent pendant un moment et l’un d’eux dit:
– C’est parce que nous perdons notre calme que nous crions.
– Mais pourquoi criez vous quand l’autre personne est juste à côté de vous?, demanda le guide.
– Pourriez-vous tout aussi bien lui dire ce que vous avez à dire d’une manière plus douce?

Lorsqu’aucune des réponses des disciples n’était suffisamment satisfaisantes pour le sage, il a finalement expliqué:

– Quand deux personnes sont en colère l’une contre l’autre, leurs cœurs sont séparés par une grande distance. Pour couvrir cette distance, ils doivent crier, car sinon ils sont incapables de s’entendre l’un et l’autre. Plus ils sont en colère et plus ils auront besoin de crier fort pour s’entendre l’un et l’autre pour arriver à couvrir cette grande distance.

– Qu’est-ce qui se passe lorsque deux personnes s’aime?
Ils ne crient pas à l’autre, mais ils se parlent doucement parce que leurs cœurs sont très proches. La distance entre eux est soit inexistante, soit très faible.

Le sage continua…
– Quand ils s’aiment encore plus, que se produit-il ?
Ils ne se parlent pas, ils chuchotent et obtiennent encore plus de proximité et plus d’amour.
Enfin vient un moment où ils n’ont même plus besoin de chuchoter, ils se regardent seulement l’un et l’autre et se comprennent.

Puis il regarda ses disciples et leur dit :
– Ainsi quand vous discutez les uns avec les autres ne laissez pas vos cœurs s’éloigner. Ne dites pas les mots qui vous éloignent davantage, ou bien viendra un jour où la distance sera si grande que vous ne trouverez pas le chemin du retour…




L’Imâm Al-Boukhârî

L’Imâm Al-Boukhârî

La Citadelle du Hadith

 bukhara

L’Imâm des musulmans, l’Exemple des pieux, le Savant du Hadîth et la Référence des savants, Abû `Abd Allâh Muhammad Ibn Ismâ`îl Ibn Ibrâhîm Ibn Al-Mughîrah Ibn Bardizbah, surnommé Al-Bukhâri, en référence à sa ville natale, Bukhârah.

Sa jeunesse et le début de son apprentissage

L’Imâm Al-Bukhâri naquit en 194 AH, à Bukhârah, dans la région de Khorasân. Le père de l’Imâm Al-Bukhârî, un homme aisé, mourut alors que son fils était très jeune et c’est son épouse qui prit le plus grand soin de l’éducation de leur fils orphelin. Ahmad Ibn Al-Fadl Al-Balkhî rapporte au sujet de l’Imâm Al-Bukhârî : « Dans son enfance, il perdit la vue. [Un jour], sa mère vit le prophète Ibrahîm — que la paix soit sur lui — dans un rêve ; il lui annonça la bonne nouvelle : « Dieu a rendu la vue à ton fils grâce à tes nombreuses prières et invocations ». » Ainsi Dieu exauça les prières de sa mère et l’Imâm recouvrit sa vue.

Avide de science et doué d’une mémoire exceptionnelle, il commença à étudier les hadîths à l’âge de onze ans en mémorisant la compilation de hadîths de Ibn Al-Mubârak (soufi et grand juriste de son temps). Il finit la mémorisation du Coran avant l’âge de seize ans. On relate que dans sa jeunesse il connaissait déjà par cœur soixante-dix mille hadiths de notre prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui.

À l’âge de seize ans, après avoir appris le Hadîth par les spécialistes de cette science à Bukhârah, il voyagea avec sa mère et s’installèrent à la Mecque. Pendant leur séjour, il étudia le Hadith par d’éminents savants de la Mecque, notamment Al-Humaydî qui lui enseigna aussi la jurisprudence de l’Imâm Ash-Shâfi`î. À l’âge de 18 ans, il écrivit son premier livre sur les compagnons du prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — et les successeurs (la génération qui suivit celle des compagnons), qu’Allâh les agrée.

Il dit à Abû Ja`far Ibn Muhammad Abû Hâtim Al-Warrâq : « J’ai étudié les livres d’Ibn Al-Mubârak et Wakî` et je connaissais déjà leurs écrits par cœur à l’âge de seize ans. A dix-huit ans, j’ai commencé à compiler les comportements et les paroles des Compagnons et des Successeurs [en arabe : at-tâbi`ûn]. C’était au temps de `Ubayd Allah Ibn Mûsâ. J’ai rédigé Kitâb At-Târîkh [i.e. Le livre d’Histoire] près de la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — les nuits de lune. […] ».

Abondance de son savoir

Dans l’espoir d’acquérir le savoir et de compiler des hadiths exacts (ou intègres) [en arabe : sahîh], il parcourut la terre à la recherche des savants du hadîth. Il fut le disciple de nombreux savants de la Mecque, de Médine, de Damas, de `Asqalân, de Hims, du Caire, de Baghdâd, de Bassora, de Kûfah et de nombreuses autres villes. Il acquit le savoir en compagnie de savants tels que : l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, Abu `Âsim An-Nabîl, Muhammad Ibn `Îsa AtTabbâ` et Ishâq Ibn Mansûr. Parmi ses disciples, nous pouvons citer plusieurs grands noms comme : Muslim, Abû Zur`ah, Abû Hâtim, At-Tirmidhî, Al-Marwazî, Sâlih Ibn Muhammad Jazarah, Ibn Khuzaymah, As-Sarrâj.

Dieu dota l’Imâm d’une mémoire exceptionnelle et sa contribution aux sciences du Hadîth est sans pareil. `Abd Ar-Rahmân Ibn Muhammad Al-Bukhâri rapporte qu’il entendit Muhammad Ibn Ismâ`îl dire : « J’ai rencontré plus de mille hommes [de science] du Hidjâz [en Arabie] , Iraq, Syrie, Egypte et Khorasân » et il poursuivit jusqu’à ce qu’il dit : « Ils soutenaient sans exception le principe stipulant : « La Religion repose sur des actes et des paroles, et le Coran est la Parole d’Allah ». »

Ibn `Adiyy dit : « Un nombre de savants apprirent qu’Al-Bukhâri serait prochainement de passage à Baghdâd. Ils choisirent cent hadiths dont ils brouillèrent les chaînes de transmission et les textes, donnant ainsi à chaque Hadîth une chaîne de transmission autre que la sienne. Chaque savant prit dix de ces hadiths et s’apprêta à mettre Al-Bukhâri à l’épreuve durant leur rencontre. Les gens s’assemblèrent et l’un des savants confronta Al-Bukhâri avec le premier de ses dix hadîths. Il répliqua « Je ne le connais pas ». Le savant lui cita un autre hadîth. Il répondit « Je ne le connais pas. » et ainsi de suite jusqu’au dixième hadîth. Les gens avertis [initiés à la science du hadith] parmi l’audience se regardèrent et dirent : « L’homme s’y connaît. », les autres pensèrent que c’est un ignorant. Puis un autre savant exposa à son tour ses dix hadîths, puis un autre, jusqu’au centième hadîth et Al-Bukhâri répondait invariablement « Je ne le connais pas. ». Quand il vit qu’ils avaient terminé, il se retourna vers le premier savant et dit « La chaîne authentique de ton premier hadîth est ceci, celle de ton deuxième hadîth est ainsi etc. » Il fit de même avec le deuxième savant, puis le troisième, et il poursuivit avec chacun d’eux jusqu’au centième hadîth. À ce moment, tout le monde eut la certitude qu’il était un Hâfidh [i.e. ils reconnurent la qualité de sa mémorisation]. »

Al-Warrâq dit « j’ai entendu Sâlim Ibn Mujâhid dire : « Je rendais visite à Muhammad Ibn Sallâm Al-Bikandî et il me dit : « Si tu étais venu plus tôt, tu aurais vu un garçon qui connaît par cœur soixante-dix mille hadîths. ». Je suis sorti à sa recherche. Lorsque je l’ai trouvé, je demandais « Est-ce toi qui dit connaître par cœur soixante-dix mille hadîths ? », il [i.e. Al-Bukhâri] répondit « Oui, et plus encore, et jamais je ne te citerai un hadîth d’un Compagnon ou un Successeur sans que je sache la date et le lieu de leur naissance et de leur mort, et là où ils vécurent. Et je ne narre [de leurs hadîths] que ce qui est certain et fondé sur un principe de la religion de Dieu, dans le Livre de Dieu et La Sunnah de Son Messager ». Ainsi Al-Bukhâri fut non seulement un muhaddith d’exception [un spécialiste du Hadith] mais également un grand juriste (faqîh). D’ailleurs Al-Khozâ`i dit : « Al-Bukhâri est le faqîh de cette Ummah » ( faqih signifie spécialiste en jurisprudence.)

Ibn `Adiyy dit : Muhammad Ibn Al-Qumîsi me rapporta : j’ai entendu Muhammad Ibn Hamdawayh dire : j’ai entendu Muhammad Ibn Ismâ`îl [Al-Bukhâri] dire : « je connais par cœur cent mille hadîths intègres [i.e. hadîth sahîh] et 200 000 hadîths d’authenticité questionnable. »

Témoignages des savants à son sujet

Les témoignages faits au sujet de la science de l’Imâm et de ses qualités sont très nombreux. Nous nous contenterons ici de quelques exemples :

L’Imâm Ibn Khuzaymah dit : « Je n’ai vu sur terre plus savant en Hadîth que Muhammad Ibn Ismâ`îl Al-Bukhâri ».

Muhammad Bashshâr disait : “Les sommités en terme de mémorisation sont au nombre de quatre sur terre : Abû Zur`ah à Rayy, Muslim à Naysabûr, `Abd Allah Ad-Dârimî à Samarqand et Muhammad Ibn Ismâ`îl à Khorasân.”

Qutaybah Ibn Sa`îd dit à son sujet : “Il était à son époque ce que `Omar fut parmi les Compagnons, et si Muhammad Ibn Ismâ`îl vivait du temps des compagnons, il aurait été un phare.(ayah).”

Al-Khozâ`î dit : « Al-Bukhâri est le faqîh de cette Ummah ».

Piété et adoration

Il fut l’exemple du dévot et du savant éprouvant une crainte révérencielle envers Allah. C’est l’homme aux prières nombreuses et au cœur recueilli et éveillé. Pendant le mois du ramadan, il récitait le Noble Coran en entier dans la journée, et un tiers du Coran avant l’aube tous les jours.

Al-Farabarî dit : Muhammad Ibn Ismâ`îl m’a dit « Je n’ai jamais écrit un hadîth dans le Sahih [son livre Sahîh Al-Bukhâri] sans avoir effectué al-ghusl [ablutions majeures] et prié deux rak`ah au préalable. »

Al-Warrâq rapporte : « Pendant mes voyages avec Abû `Abd Allâh, lorsqu’il arrivait que nous dormions dans la même maison, je le voyais se lever la nuit entre quinze et vingt fois. Chaque fois, il allumait sa lampe et il extrayait des hadîths en les annotant. Puis il s’allongeait de nouveau. A l’approche de l’aube, il avait l’habitude de prier trente rak`ah [2 par 2] et il ne me réveillait jamais. Je lui dis une fois : « Tu endures cela pour toi-même, pourquoi ne me réveilles-tu pas aussi [pour prier] ? Il répondit : « Tu es un homme jeune et je n’aime pas troubler ton sommeil. ». »

Son livre Al-Djâmi` AsSahîh

L’Imâm rédigea différents ouvrages de hadîths. Dans son livre Al-Djâmi` AsSahîh [littéralement : “La Somme Authentique”], après un examen minutieux et rigoureux, il enregistra des paroles du Prophète — paix et bénédictions sur lui — dont la chaîne de transmission ne se compose que de transmetteurs justes et fiables, sans défaut ni brisure. Pendant seize ans, il scruta 600 000 hadîths et retint 7 275 hadîths dont l’authenticité est au-delà du moindre doute.

Dans l’étude des chaînes de transmission, il ne disait jamais d’un homme « c’est un menteur ! », il disait « telle personne l’a démenti », « telle personne l’a traité de menteur », « non digne de confiance ». Lorsqu’Al-Bukhâri qualifiait un homme de « non digne de confiance », il ne narrait pas de hadîth de lui.

Il y a un consensus parmi tous les savants de l’Islam au sujet de l’abondance exceptionnelle de son savoir, ses bonnes manières, son caractère noble et généreux. Son livre précieux Al-Djâmi` AsSahîh est la meilleure référence de tous les temps en matière de hadîths authentiques.

La Citadelle du Hadîth, le maître des muhaddithînes, le Rempart des sciences de la tradition, le flambeau de la communauté, l’exemple du pieux, l’Imâm de l’Islam, Abû `Abd Allâh Al-Bukhâri retourna auprès d’Allah en 256 AH, à Samarqand (v. d’Ouzbékistan, Asie centrale). Qu’Allah le récompense pour ce qu’il fit et ce qu’il fut pour l’islam et qu’Il lui fasse miséricorde. Âmîn.

Source : http://www.islamophile.org/spip/L-Imam-Al-Bukhari.html

 

L’IMAM AL-BOUKHARI ET SON LIVRE SAHIH AL-BOUKHARI

Il a été consenti à l’unanimité que l’œuvre de l’Imam Al-Boukhâri est la plus authentique de toutes les autres œuvres dans le domaine de la littérature du Hadith. La totalité des exégètes musulmans ont été unanime à affirmer que l’ouvrage le plus authentique après le Livre d’Allah (le Coran) est Sahîh Al-Boukhârî’.

L’Imam Al-Boukhârî naquit le 13ème jour du mois de Chawwâl en l’année 194 H. à Boukhârâ, le territoire de Khourâsân (le Turkistân ouest). Son nom complet est Mohammed ibn Ismâil ibn Al-Moughîran Al-Boukhârî.

Son père mourut alors qu’il était un jeune enfant et c’était sa mère qui l’éleva.

A l’âge de dix ans, il commença à acquérir la connaissance du Hadîth. Il voyagea à Makka à l’âge de seize ans accompagné par sa mère et son frère aîné. Il paraît que l’imam Al-Boukhârî aima Makkah et ses exégètes, car il choisit de rester à Makka et offrir ce qu’il avait à sa mère et son frère. Il passa deux années à Makka, puis il se rendit à Al-Madîna.

Après être resté six annéesà Al-Hijâz (Makkah et Al-Madîna), il partit pour Al-Basrah, Al Koufa et Baghdad et visita beaucoup d’autres territoires y compris l’Egypte et la Syrie. Il visita Baghdad plusieurs fois et y rencontre beaucoup de savant  y compris l’Imam Ahmad Ibn Hanbal.

De par son honnêteté et sa gentillesse et le fait qu’il était digne de confiance, il était à l’écart des princes et des souverains de crainte qu’il ne soit amené à tordre la vérité pour leur faire plaisir.

Les récits sur la persévérance de l’Imam Al-Boukhârî à rassembler les Hadîths sont nombreuses. Il ne cessa de voyager vers l’un ou l’autre des territoires islamiques pour rassembler les précieux propos du noble Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) .

On dit que l’Imam Al-Boukhârî avait rassemblé plus de 300 000 Hadîths mémorisant 200 000 dont quelques-uns étaient peu fiables.

Il naquit au temps où on falsifiait le Hadîth pour faire plaisir aux souverains et aux rois ou pour corrompre la religion de l’Islam. On dit aussi que l’Imam Al-Boukhârî (avant de rassembler Sahih Al-Boukhârî) avait vu dans un rêve, comme s’il était debout devant le Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)  portant une chasse mouches à la main qu’il utilisait pour chasser les mouches autour du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) .

L’Imam Al-Boukhârî en demanda à ceux qui interprétaient les rêves, et ils interprétèrent son rêve qu’il chasserait les mensonges attribués au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) .

Ainsi, il avait la grande tâche de tamiser les Hadiths falsifiés de ceux authentiques. Il travaillait jour et nuit, et malgré qu’il mémorisait un grand nombre, et ne choisit qu’approximativement  7 275 Hadîths seulement avec répétition et environ 2 230 sans répétition que ne portaient aucun doute au sujet de leur authenticité.

Chaque fois qu’il enregistrait un Hadîth, il faisait les ablutions, effectuait une prière de deux Rakaas et suppliait son Seigneur (Allah). Beaucoup de savants musulmans avaient essayé de trouver une faille dans cette grande et remarquable collection – Sahîh Al-Boukhârî, mais sans succès. C’est pour cette raison qu’il est établi sans aucun doute que le livre le plus authentique après le Livre d’Allah est Sahîh Al-Boukhârî. L’Imam Al-Boukhârî mourut le premier jour du mois de Chawwâl en l’année 256 H., et fut enterré à Khartank, un village près de Samarkand. Qu’Allah lui accorde la miséricorde.

 Biographie réalisé par Dr Mohammed Mohsin Khân

Université islamique Al-Madîna Al-Mounawwara Arabie Saoudite

 

Sahîh Al-Boukhârî Par l’imâm Al Boukhârî 

 Le Sahîh al-Bukhari (en arabe: الجامع الصحيح , al-Djami’ al-Musnud al-Sahîh) ou le très célèbre authentique de al-Bukhari (en arabe: صحيح البخاري, Sahih al-Bukhari) est l’un des six grands recueils de Hadiths. C’est le livre le plus authentique après le Coran qui n’est plus à présenter.

Tome 1   –   Tome 2   –   Tome 3 –  Tome 4

 Ô Dieu ! Accorde Ta miséricorde et Ton salut à notre Prophète Muhammad, aux membres de sa famille, à tous ses Compagnons, ainsi qu’à quiconque suit parfaitement leur voie, et ce jusqu’au Jour de la Rétribution.

 

 

 




Quizz 2 : Les Prophètes

Thème: Les Prophètes (2)

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Question 1-  Quel Prophète est appelé “l’ami d’Allah” dans le Qour’aan?

 

Question 2-  A quel peuple fut envoyé le Prophète Saleh () ?

 

 Question 3-  Quel Prophète parlait le langage des animaux ?

 

Question 4-  Qu’arriva-t-il au Prophète Ibrahim () quand ses ennemis le jetèrent dans le feu ?

 

Question 5-  Quel Prophète a parlé directement avec Allah ?

 

Question 6-  Où fut jeté le Prophète Youssouf () alors qu’il était enfant et qui l’y jeta ?

 

 Question 7-  Qui étaient les deux fils d’Adam () ?

 

Question 8-  Comment s’appelait la mère du Prophète Ismaïl () ?

 

 Question 9-  Est ce c`est le Prophète Younous () (Jonas) qui a construit l’arche (le bateau)?

 

 Question 10-  Issa () est-il mort ou vivant?

 

 




J’ai aussi obtenu 470 …

koul

 

Un jour, un homme marchait et lu ceci écrit sur un mur :

‘Qoull hou wAllah hou ahad * ‘Il est Allah Unique
Allah ous samad *Allah, Le Seul a être imploré pour ce que nous désirons
Lam yalid wa lam yoû lad * Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus
Walam yakoul lahoû koufouwan ahad .’ Et nul n’est égal à lui’

Il s’est assis et lu, tandis qu’un homme le regardait, il est venu à lui et à dit : “Sais-tu que tu as au moins obtenu 470 hasanattes rien qu’en lisant cette sourate ?”

“J’ai aussi obtenu 470 hasanattes juste pour l’avoir écrit ; car en lisant les sourates du Coran, une lettre rapporte 10 hasanattes, et si une personne lis grâce à toi cette Sourate du Coran, tu obtiendras aussi toutes ces hasannattes!! même toi (qui lit ce mail) tu as obtenu 470 hasanattes.

 

 




Histoire N°9: La douceur du Imâne

La douceur du Imâne

(histoire exclusivement réservée aux femmes).

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Quand l’Iman avec sa pureté immaculée pénètre les voies profondes du cœur, il crée un lien solide avec Allah, et Lui plaire devient le but ultime de la vie sur terre à telle point  qu’aucune force ou aucune autorité, ne peut dissuader une relation aussi solide. Ainsi, quand cette soumission est complète, la Force Divine entre en action et produit l’inconcevable. Tel était le cas de cette sœur russe qui a embrassé l’Islam et a découvert le vrai goût de la douceur de l’Iman. Ce qui va suivre est l’histoire stupéfiante de sa conversion à l’Islam et de ce qui s’en est suivi. Elle est relatée par le Cheikh Ibrahim Al-Faris. Nous devons nous dire: « Si elle peut le faire, pourquoi pas moi ? » 

Le Cheik raconte : Cette histoire, mes chers frères, est celle d’une femme russe – une femme russe ! Je ne parle pas de la femme d’ici, ou de n’importe quelle partie du monde islamique. Elle voyagea avec un groupe de femmes vers un état voisin des Emirats pour importer des marchandises. Ils étaient accompagnés d’un russe. Ils devaient acheter des équipements et appareils électriques et les faire entrer en Russie sous le prétexte d’un usage personnel afin d’être exempté de taxes excessives. L’homme d’affaires russe paierait les articles qui étaient en leur possession et les vendrait à un prix plus élevé. Les femmes devaient recevoir une petite portion du profit. Une telle chose est commune et pratiquée abondamment en raison du faible coût des produits dans les états de l’UAE.

Quand ils avaient atteint leur destination, l’homme russe présenta aux jeunes femmes un projet, qui était complètement différent de ce dont elles avaient consenti.

Il leur dit : « On est venu ici pour obtenir une grande quantité d’argent. Que pensez-vous de gagner plus de richesses ? »

Et il leur demanda d’utiliser leur corps pour gagner cette richesse qu’il faisait miroiter. Quiconque accepte l’affaire doit l’annoncer rapidement. Il pu convaincre beaucoup de jeunes femmes concernant son projet. Naturellement les dames furent convaincues ; et pourquoi pas ? Car elles n’avaient pas la force du « Imâne » pour les arrêter, ni la moralité décente pour les freiner. Une femme, cependant, ressentit qu’il n’était pas possible pour elle de s’adonner à une telle action.

L’homme ria et dit : « Dans ce pays vous serez perdu. Vous ne possédez rien sauf ce que vous portez sur vous maintenant ». Elle trancha sur sa situation et prépara rapidement un plan dans sa tête. Elle saisit son passeport et s’enfuya dans la rue. Elle n’avait rien avec elle sauf ce qu’elle portait comme vêtement sur son corps et son passeport.

Dehors, dans la rue, elle erra sans but. L’homme russe l’appela et cria : «  Si la route se ferme sur vous et que ça devienne difficile pour vous, vous pouvez venir me voir et ceci est mon adresse…. », mais la femme était déjà partie.

La personne relatant cette histoire raconte : « Je marchais dans la rue avec ma mère et mes sœurs quand soudain cette femme est venue précipitamment vers notre direction et dit : «  Je suis de Russie, et une telle chose m’est arrivée », et elle commença à raconter toute son histoire. « Tout ce dont j’ai besoin c’est juste une courte période afin que je puisse réfléchir sur ma situation avec ma famille dans mon pays ».

 À la fin de notre discussion, nous décidâmes d’accepter sa demande et nous l’amenâmes à la maison avec nous. Elle commença à entrer en contact avec sa famille, mais sans aucune réponse, étant donné que les lignes de communication de son pays n’étaient pas en bonne état. Néanmoins, elle continuait à tout moment d’essayer de contacter sa famille.

Bien sûre mes sœurs commencèrent à la traiter comme une sœur et la présenta l’Islam, mais elle détestait cette idée et l’ignorait. Elle refusait d’accepter, et n’était pas prête à discuter de l’Islam. La raison est qu’elle venait d’une famille orthodoxe qui déteste l’Islam et les Musulmans.

Un jour, je suis allé à la bibliothèque de « Da’wah » et demanda de l’aide au directeur de la bibliothèque. Le bibliothécaire raconte :

« L’homme prit quelques livres et s’en alla. Quelques temps plus tard, il revint mais cette fois accompagné de quatre femmes ; trois étaient couvertes avec un genre de hijab, c.-à-d. leurs visages et leurs mains étaient découverts, et la quatrième était partiellement couverte; ses cheveux et son visage étaient découverts.

L’homme dit : « Cette dame est Russe ».

Il rapporta tout ce qui s’est passé et dit : « je suis venu vous voir la semaine dernière et je vous ai demandé quelques livres et maintenant j’ai besoin d’autres livres et d’autres cassettes. Je l’ai proposé d’accepter l’Islam et elle a commencé à montrer un intérêt. Je l’ai promise que je l’épouserai si elle devenait Musulmane ».    

Le bibliothécaire continua : « je lui donna d’autres livres. Il les a pris et est revenu quelques jours après et m’annonça qu’elle a consenti à devenir Musulmane et voudrait témoigner son Islam. Quand elle déclara son Islam, je dis à l’homme qu’il y a un groupe de femmes qui enseignent le Qour’ane et elles sont connues pour leur bon niveau d’enseignement. »

Le bibliothécaire, continuant l’histoire dit : «Quelques temps après, l’homme est venu et me dit : «  je l’ai épousée et je suis maintenant satisfait et très heureux. Toute louange et toute gratitude à Allah. »

 La chose qui a soulevé le plus mon intérêt était que cette femme s’était couverte entièrement, pas comme ses sœurs et leur mère. Etrange ! Elle a adhéré complètement au hijab.  Je lui demanda poliment comment cela est arrivé, et il me relata un événement étrange. Il dit : « Dans le marché, ma femme (la russe) s’était adressée à une femme qui était couverte complètement.

Elle me demanda : «  Pourquoi s’est-elle couverte de cette façon ? Je suis sûr que cette femme a quelques défauts qu’elle veut dissimuler ».

 Le mari répondit en voulant défendre la notion islamique de l’honneur : «  Non, cette femme a porté le hijab qu’Allah a commandé à Ses serviteurs et prescrit par Son Rasoul. »

Ensuite, après avoir réfléchi quelques peu, elle m’a dit : «  Quand j’entre dans un complexe commercial, les regards des propriétaires se fixent sur mon visage. Je dois couvrir ce visage que j’ai. Il devrait être réservé à mon mari seulement. Donc, je ne sortirai pas de ce marché qu’après m’être couverte entièrement. » Elle insista que j’achète un hijab pour elle. Elle commença à le porter tout de suite ».

Le bibliothécaire dit que j’ai rencontré cet homme seulement après cinq ou six mois environ. Après l’avoir salué, je lui demanda : «  Où  étiez-vous? »

 Il dit : « Quelques raisons m’ont amené à m’absenter». Il continua en disant, « Après avoir épousé cette femme, son passeport devait être renouvelé dans son pays d’origine. Nous devions donc nous rendre en Russie. Nous avons acheté deux billets et sommes montés l’avion, avec ma femme dans son hijab complet.

 Je lui ai dit : « 0 Serviteur d’Allah ! Nous aurons des problèmes maintenant ».

Elle répondit : « 0 Khalid ! Maintenant vous voulez que j’obéisse à ces infidèles immoraux, qui mèneront vers l’enfer quand ils mourront, pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font, et que je désobéisse à Allah? ! Je ne peux pas faire cela ». C’étaient ses propres mots !

« Nous sommes montés dans l’avion et les gens ont commencé à se moquer d’elle en russe. »

 Il continua : « je n’ai pas compris un mot de ce que les gens disaient, mais ma femme parfois souriait et de temps en temps riait et traduisait ce qu’ils disaient.  L’un disait : Regardez-la ! Elle a l’air de tel et tel et l’autre commentait, et un autre se moquait. Quand elle traduisait ce qu’ils disaient, c’était comme une flèche transperçant mon cœur sans être enlevée.

Elle disait : Ne soit pas vexé. Ceci est insignifiant en comparaison de ce que les Sahabah ont subis !

 

Après avoir échappée à la prostitution et s’être convertie à l’Islam dans un état de l’UAE, une femme russe se rend dans son pays natal avec son mari pour renouveler son passeport.

 …Quand nous avons atterri, elle m’a dit : « Nous n’irons pas à la résidence de ma famille. Ma famille s’est distinguée pour sa loyauté et son fanatisme pour sa religion. Nous louerons une chambre durant notre séjour et nous effectuerons toutes les procédures pour le passeport. Ensuite nous visiterons ma famille ».

Le lendemain nous sommes allés au bureau des passeports. Ma femme  présenta une photographie noire et blanche habillée d’un hijab ne révélant que son visage. Nous avons été envoyés d’un officier à un autre.

Chacun exigeait qu’elle présente une photographie de couleur exposant entièrement son visage, ses cheveux et son cou. Chaque officier disait : « Ce n’est pas possible pour moi de donner un passeport qu’en respectant ces conditions ». Finalement on nous a dit que nous devions voyager à Moscou et nous adresser à l’officier principal de l’immigration. Ma femme s’est tourné vers moi et m’a dit : « 0 Khalid, il faut que nous allions à Moscou ». Je répondis : « O fille sincère, 0 untel et untel…., je l’ai flattée, essayant de la convaincre : « Allah n’impose rien à l’âme qui soit au-dessus de ses moyens. Crains Allah à hauteur de tes capacités. Et en ce moment tu n’es pas contrainte par quiconque. Le passeport ne sera vu que par quelques personnes, ensuite tu peux le cacher dans ta maison jusqu’à ce qu’il expire, et sa durée est de six à sept années ».

Elle m’a dit : «  Non, ce n’est pas possible pour moi de m’exposer après avoir reconnu la religion d’Allah le Tout-puissant. Si tu ne veux pas voyager à Moscou, alors je voyagerai seule étant donné que le problème est très important ».  Nous sommes arrivés au bureau de l’officier principal du département de l’immigration à Moscou. Il regarda le passeport et la photographie et dit : « Qu’est-ce qui me prouve que vous êtes sur cette photo? » Il voulait qu’elle découvre son visage. Elle répondit : « Demander à une de vos femmes officiers ou votre secrétaire de venir vérifier, mais vous, vous ne pouvez pas le faire ». Il fut très embarrassé et  prit le passeport avec la photo et les verrouilla dans son tiroir : « Vous n’aurez pas de nouveau passeport ni l’ancien à moins que vous m’ameniez des photographies avec les spécifications exigées ». Nous avons essayé de le convaincre ; mais sans succès. J’ai essayé aussi de convaincre ma femme avec un verset du Qour’ane : « Allah n’impose rien à l’âme qui soit au-dessus de ses moyens », mais elle m’a répondu: « 0 Khalid, j’ai appris à la maison où on enseignait le Qour’ane : « Quiconque craint Allah, Il fera pour lui une issue et le pourvoira d’où il ne prévoit pas » Alors que nous discutions, l’officier principal de l’immigration nous expulsa de son bureau.

 Nous avons accompli notre salah d’Isha cette nuit là et nous prîmes notre souper. Je me préparais à me coucher et elle m’a dit : « 0 Khâlid, tu vas dormir? Dans cette situation tu vas essayer de dormir? Nous sommes dans une situation qui nécessite que nous nous tournions vers Allah. Viens et supplions Allah. »

Je me leva et m’engagea dans les prières autant qu’Allah me permit de le faire et je j’alla me coucher. Quant à elle, elle continua de prier. J’ouvrais de temps en temps mes yeux, et je la voyais dans le roukou, dans le sadjdah, dans le quiyâm, faisant dou’a ou entrain de pleurer, jusqu’ à l’heure du Fajr. « Réveille-toi ! » me dit-elle. « Allons au Bureau de l’Immigration ». Je la demandai d’un ton perplexe. « Avec quoi? Où sont les photos ?  Nous n’avons pas de photo ! » Elle m’a dit : « allons et essayons. Ne perd pas espoir en la pitié d’Allah et ne soit pas découragé de l’aide d’Allah ! ». Quand nous marchâmes à travers le Bureau de l’Immigration, immédiatement un des officiers appela son nom : «  Mme untel ? » Elle répondit : « Oui ? »  Il lui a dit : «  Prenez votre ancien passeport et remplissez les formulaires de demande pour un nouveau passeport, mais payer les frais en premier ».

Nous étions enchantés. Par Allah, s’il aurait dit que nous devions donner tout l’argent nous avions, nous le lui aurions donné. Nous avons pris le passeport, payé les frais et nous sommes retournés dans notre chambre d’hôtel. Ma femme m’a regardé et m’a dit : « Ne t’avais-je pas dis qu’Allah nous ouvrira un chemin. » Ces mots ont frappé mon cœur et ont fait un impact immense sur mon Imâne. Nous décidâmes maintenant de visiter sa famille…(à suivre)

Note : Il est autorisé à une femme de se découvrir totalement la tête afin de prendre des photos pour ses pièces d’identité ou son passeport lorsque la loi l’oblige.

 

… Quand nous atteignîmes l’endroit où habitait sa famille, on frappa à la porte. Un grand garçon, son frère, nous ouvra. Quand il vit sa sœur, il était heureux, mais aussi perplexe. Sa sœur était aussi heureuse de le voir ; mais il ne put contenir sa curiosité. Le visage était celui de sa sœur, mais la robe ne l’était pas. Toute vêtue de noir – toute couverte, sauf le visage ! Elle entra dans la maison souriante et embrassa son frère. Je suis entré après elle et me suis assis dans le salon.

La maison était celle d’une de famille de basse classe et très simple. On pouvait y voir les signes de la pauvreté. Je me suis assis seul pendant qu’elle pénétrait les pièces intérieures de la maison. Je pouvais les entendre parler, hommes et femmes, dans la langue russe, sans comprendre un mot, ni sachant ce qui se passait là dedans. Soudain leurs voix se sont élevées, les tons ont changé et les cris ont augmenté. J’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, mais j’étais incapable de me faire une idée de ce qui se passait car je ne comprenais pas la langue. Peu de temps après, trois jeunes hommes et un vieil homme se présentèrent à moi. J’ai pensé qu’ils étaient maintenant prêts à accueillir leur gendre, mais l’accueil s’est avéré être des gifles et des coups. Ils commencèrent à me battre. Quand je me suis retrouvé entre ces gens inhumains j’ai su que je pourrais mourir ici. J’ouvris précipitamment la porte et je m’enfuyais aussi vite que je pouvais alors qu’ils me poursuivaient. J’ai réussi à les semer. Arrivé en lieu sûr,  je me suis examiné et il y avait des signes de coups sur mon front, mes joues et mon nez. Ma bouche saignait et mes vêtements étaient déchirés. Je me suis dit. « Je suis maintenant en sûreté, mais quel est la situation de ma femme ? » Je ne cessais de  penser à elle. Sa pensée hantait mes esprits, « Est-ce qu’en ce moment elle est aussi entrain de subir ces gifles, ces coups, faisant face toute seule à ce que je viens de vivre? Je suis sûr qu’elle me quittera. Je suis sûr qu’elle renoncera à l’Islam ». Je suis resté dans ma pièce jusqu’ à l’aube. J’ai changé mes vêtements et je suis sorti  pour essayer de trouver une quelconque information.

J’ai observé leur maison de loin, essayant d’imaginer ce qui se passait à l’intérieur, mais la porte était fermée.

Des heures et des heures se sont écoulées pendant que j’observais en allant  et venant. J’ai fais la même chose le deuxième jour et le troisième jour j’ai perdu l’espoir et j’ai pensé que ma femme était morte. Elle a été assassinée. Mais, si elle était morte, alors au moins il aurait dû y avoir quelques mouvements dans la maison, des visites de condoléances aux parents !

Mais je n’ai rien vu. Au quatrième jour, après que les gens de la maison étaient allés à leurs travaux, la porte s’est ouverte, et ma femme apparu, regardant à droite et à gauche. Je n’ai jamais vu de ma vie une scène plus agréable que ce que j’observais maintenant malgré le fait que son visage étais rouge couvert de sang! Je me précipita vers elle et essaya de la dévisager. J’étais abattu et confondu. Je me suis senti malade. Sa couleur avait changé au rouge. Il y avait du sang sur son visage, sur ses bras, sur ses cuisses et sur ses jambes. Seulement un petit morceau de tissu recouvrait son corps. Ses pieds et ses mains étaient enchaînés et verrouillés derrière son dos. Je l’ai regardée et je me mis à pleurer. Je ne me contrôlais plus. Elle m’a dit : « 0 Khalid, écoute ! Premièrement, soit rassuré, je suis toujours Musulmane. Ce que je subis maintenant, ce n’est rien comparé à ce que les Sahabah et Tâbi’in ont endurés ensemble avec le Prophète  et les Messagers avant eux. Deuxièmement, je te demande, Khalid, que tu n’interfères pas entre moi et ma famille. Troisièmement, attends moi dans la chambre d’hôtel jusqu’ à ce que je te rejoigne là-bas, Insha-Allah, mais surtout augment tes dou’as et tes prières la nuit. Fais ta salah. » Je suis rentré à l’hôtel et j’y suis resté. Après trois jours, j’entendis quelqu’un frapper à la porte. Je me demandai : « Qui est-est ce ? Qui pourrait être à la porte ? »                Soudain j’entendis le son d’une voix très familière. Je n’avais jamais entendu une voix si douce, si agréable et si belle que celle-ci. C’était la voix de ma femme me disant : « Ouvres la porte, je suis untel ». J’ouvris la porte et le monde rayonna à mes yeux. Elle m’a dis : « Viens, partons maintenant ». « Maintenant ? ! » Je demandai, tout à fait étonné. « Oui », dit-elle. Nous sommes montés dans un taxi. Je l’ai demandé en russe, « L’aéroport ? » Elle dit : « Non ! Non ! Nous n’allons pas à l’aéroport. Nous allons à tel et tel village ». « Pourquoi ? Nous ne voulons pas nous sauver ? » Demandai-je. Elle répondit :« Non, si ma famille apprend mon évasion, elle essaiera de nous poursuivre à l’aéroport. Mais allons à un village, puis de là-bas à un autre village, ensuite un troisième, un quatrième, un cinquième, et après une ville avec un aéroport international ».  Nous avons réservé finalement nos billets et avons réservé une pièce jusqu’ à notre départ.  J’ai regardé ma femme, essayant de voir si une partie de son corps avait été épargnée de saignement – aucun ! Dans notre voyage à l’aéroport, je lui avais demandé de me raconter tout ce qui lui était arrivé. Elle me dit : « Quand je suis entré dans la maison et je me suis assis avec ma famille, ils ont commencé à me questionner à propos de ma robe et de l’homme qui m’accompagnait. Je les ai dit que j’ai embrassé l’Islam et j’ai épousé cet homme Musulman.

Ils ont dit : « Ce n’est pas possible ». Je leur ai dit : « Tout d’abord permettez-moi de vous raconter toute l’histoire depuis le début » et je les ai tout dit; depuis l’homme russe, et comment il a voulu me mener à l’indécence et vendre ma dignité. Ils répondirent : « Ecoutes. Si tu aurais été prise dans l’immoralité et aurais vendu ta dignité, cela aurait été meilleur pour nous que tu sois devenue Musulmane. Tu ne sortiras pas de cette maison à moins que tu deviennes un communiste orthodoxe ou un cadavre raide ! ». A ce moment même, ils m’ont capturé et m’ont lié, et ensuite ils sont venus te voir pour te battre. J’entendais quand ils te frappaient mais j’étais liée.

Puis, après que tu te sois enfui, mes frères m’ont enchaîné, et ont commencé à me fouetter. J’ai été exposé à des coups et à des moments d’agonie le soir jusqu’ au coucher. Le matin mes frères et mon père étaient au travail et ma mère restait à la maison. J’étais abandonné et isolé. Ma petite sœur de quinze ans s’amusait avec moi.

Ce divertissement était la seule consolation et répit que j’ai eu. Parfois je suis restée inconsciente. Ils me frappaient jusqu’à ce que je devienne inconsciente et m’endormais. Leur seule demande était que je renonce l’Islam, et j’ai refusé. Cela a duré ainsi jusqu’au moment où ma sœur, pendant ses railleries, me demanda : « Pourquoi quittes-tu ta religion et la religion de ta mère et de ton père? ». J’ai commencé à lui expliquer et à  la convaincre.Elle commença à comprendre et fut aussi très impressionnée. Sa vision s’est éclaircie et l’erreur dans lequel ils habitaient devint apparent. Elle a tout de suite dit : «La vérité est avec toi. Ceci est la bonne religion. Ceci est la religion que je dois suivre ». Elle m’a dit alors : « Ecoutes-moi, ma sœur, je t’aiderai ». Je lui ai dit : « Si tu veux m’aider, alors aides-moi à rencontrer mon mari ». Ma sœur  commença à regarder par les fenêtres supérieures et t’as vu marcher. Elle m’a dit : «  je vois un homme avec telles et telles caractéristiques », et elle a commencé à te décrire. Je lui ai dit : «  C’est mon mari. Si tu le vois, ouvre la porte pour que je puisse lui parler ». A ces mots, elle a ouvert la porte et je suis sorti. et je t’ai parlé.

Mais maintenant il y avait un problème ; j’étais enchaînée avec deux chaînes, et il y avait une troisième chaîne, qui était attachée à un pilier, pour que je me déplace dans un espace limité. Les clefs de cette chaîne étaient avec ma sœur. Le jour où je t’ai demandé de rester dans ta chambre jusqu’à ce que je vienne te rejoindre là-bas, eh bien le jour suivant, j’ai pu convaincre entièrement ma sœur et elle a embrassé l’Islam, et s’est résolu à faire un sacrifice plus grand que le mien. Elle était déterminée à m’aider à me sauver de la maison. Mais les clefs des deux chaînes étaient avec mon frère, et il était très strict sur ces clefs.

Ce jour même, ma sœur  proposa un plan; elle prépara une bière très forte pour les gens de la maison et organisa une soirée. Ils ont donc bu et ils ont tellement bu qu’ils sont devenus totalement ivre et ont sombrés dans une sommeil profond. Elle a sorti alors les clefs de la poche de son frère et a ouvert les chaînes, et je suis venu à toi dans les dernières heures de la nuit ».  Je l’ai demandé : « Et ta sœur ? » Elle  dit:« j’ai conseillé ma sœur de ne pas annoncer son Islam, mais de le garder secret et de prier en secret, jusqu’à ce que nous puissions planifier quelque chose pour elle ». Nous avons voyagé sur le vol que nous avons réservé et nous sommes retournés au pays. J’ai emmené ma femme à l’hôpital et elle a été admise pour quelques jours pour le traitement des blessures provoquées par les coups. Fin

 




Histoire N°8: La Pensée Latérale

La Pensée Latérale

 caillou

 Des années de cela, il y avait dans un petit village, un fermier qui a eu le malheur d’avoir emprunté une grosse somme d’argent au prêteur d’argent du village. Le prêteur, qui était vieil et laid, désirait la belle fille du fermier. Donc il lui proposa un marché : il pardonnerait la dette du fermier s’il pouvait épouser sa fille. Le fermier et sa fille furent horrifiés par cette proposition.

Le prêteur astucieux suggéra qu’ils laissent le destin décider du sort. Il les proposa de mettre un caillou noir et un caillou blanc dans un sac d’argent vide. Ensuite la fille devra choisir un caillou du sac.

 1. Si elle choisi le caillou noir, elle deviendrait sa femme et la dette de son père sera pardonnée.

2. Si elle  choisi le caillou blanc, il n’est pas nécessaire qu’elle l’épouse et la dette de son père sera toujours pardonnée.

3. Mais si elle refuse de choisir un caillou, son père sera jeté en prison.

Debout sur le chemin caillouteux du champ du fermier, le vieil homme se penche pour  prendre deux cailloux. En les ramassant, la fille, vigilante, remarqua qu’il avait pris deux cailloux noirs et les a mis dans le sac. Il demanda alors à la fille de choisir un caillou du sac.

 

 Maintenant, imaginez que vous étiez dans ce champ ce jour là.

Qu’auriez-vous fait si vous étiez la fille ?

Si vous deviez la conseiller, que lui auriez-vous dit?


Une analyse logique produirait trois possibilités :

  1. La fille doit refuser de prendre un caillou.

2. La fille doit montrer qu’il y avait deux cailloux noirs dans le sac et dénoncer le prêteur comme un tricheur.

3. La fille doit choisir un caillou noir et se sacrifier afin d’épargner son père de sa dette et son emprisonnement.

 

Prenez un moment pour réfléchir sur cette histoire. Les experts l’utilisent pour faire apprécier les gens la différence entre la pensée latérale et logique. Le dilemme de la fille ne peut pas être résolu avec la pensée logique traditionnelle. Pensez aux conséquences si elle choisi n’importe quel des choix logiques. Que recommanderiez-vous à la fille de faire?

Ne regarder pas la réponse maintenant, donnez votre conseille après avoir réfléchi quelques minutes pour une solution latérale…

 Bien, voyez maintenant ce qu’elle a fait. Elle a mis sa main dans le sac d’argent et tira un caillou. Sans le regarder, elle tâtonna et le laissa tomber sur le chemin éparpillé de cailloux. Le caillou tiré fut perdu parmi tous les autres cailloux.

« Oh, comme je suis maladroite ! Dit-elle.

« Mais ce n’est pas grave, si vous examinez le sac pour voir quel caillou est resté, vous pourrez dire quel caillou j’ai choisi. »

Puisque le caillou restant était noir, ils devaient supposer qu’elle avait choisi le blanc. Et puisque le prêteur n’a pas osé admettre sa mauvaise foi, la fille a changé ce qui semblait une situation impossible en une situation extrêmement avantageuse.

 
LA MORALE DE L’HISTOIRE :

 La plupart des problèmes complexes ont une solution que vous pouvez trouver si vous creusez votre esprit. Si la logique ne travaille pas, essayez la pensée latérale. La pensée latérale est un exercice créatif. Pratiquez-la tous les jours.

« Le secret du succès est de savoir ce que les autres ne savent pas. »




Hisoire N°7 : Le panier de charbon

Le panier de charbon

Pourquoi lisons-nous le Coran, même si nous ne comprenons pas la langue arabe ?
Petite sœur, petit frère, lis cette belle histoire !

Un vieux Musulman habitait une ferme avec son petit-fils. Tous les matins, le petit-fils voyait son grand-père lire le Coran.
Il l’aimait tellement qu’il voulait lui ressembler et ne cessait de l’imiter.

Un jour il lui demanda : « Oh mon Grand père ! J’essaie de lire le Coran comme toi mais je ne le comprends pas. A quoi bon me servira-t-il de le lire ? »

Le grand-père, occupé à mettre du charbon dans le poèle, s’arrêta et lui dit :

-  « Prends ce panier de charbon et amène-moi un panier d’eau de la rivière ! »

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Le garçon obéit, mais toute l’eau s’écoula avant qu’il ne soit arrivé à la maison. Le grand-père rit et lui dit :

-  « Tu devrais aller un peu plus vite la prochaine fois. »
Et il le renvoya à la rivière avec le panier pour réessayer.

Cette fois, le garçon alla très vite, mais, une fois encore, le panier se vida avant qu’il n’atteigne la maison.

Hors d’haleine, il dit à son grand-père qu’il était impossible de transporter de l’eau dans un panier tressé et alla chercher un seau.

(JPEG)

Le vieil homme refusa :
-  « Je ne veux pas d’un seau d’eau mais je veux un panier d’eau. Tu ne vas pas assez vite ! » et il sortit pour regarder le garçon essayer encore une fois.

Le garçon savait que la tâche était impossible, mais il voulait montrer à son grand-père que, même s’il courait aussi vite qu’il le pouvait, l’eau s’échappera quand-même du panier.

Il plongea de nouveau le panier dans la rivière, coura très vite, et, lorsqu’il atteignit la maison… le panier était encore vide !!!!
Essoufflé, il dit : « Tu vois Grand père, c’est inutile ! »

Le vieil homme lui répondit : « Regarde le panier, mon garçon : au départ, il était très sale à cause du charbon qu’il transportait ; au fur et à mesure de ses passages dans l’eau, il est devenu très propre, à l’intérieur comme à l’extérieur.

C’est ce qui se passe lorsque nous lisons le Coran.

Nous nettoyons notre coeur en le lisant ; et même si nous ne parvenons pas à tout comprendre, lorsque nous y prêtons attention et respect, nous changeons notre intérieur et notre extérieur. »