17ème Jouz (sipara)

Le premier verset de ce jouz décrit une réalité profonde : l’échéance approche, et pourtant l’insouciance domine.

Méditons ces versets pendant qu’il est encore temps. Pratiquons-les pendant qu’il est encore temps. Prenons le temps pour préparer notre au-delà. Ne soyons pas insouciants car l’insouciance fait tomber très bas. Si bien que les savants disent que le mieux pour comprendre l’insouciance c’est de regarder les animaux. Dans la ferme, tous les jours le même rituel, à la même heure. Le fermier débarque, attrape un animal pour le sacrifier et vendre de sa viande. À ce moment c’est la panique chez tous les animaux qui fuient dans tous les sens pour ne pas être attrapés. Mais si vous revenez 5 minutes plus tard, la vie a repris son cours normal, comme si de rien n’était. Insouciance quand tu nous tiens !

15ème Jouz (sipara)

Ce jouz comporte deux sourates, dont celle intitulée La caverne. Nous gagnerions beaucoup à essayer de mémoriser cette sourate car elle comporte de nombreuses vertus. L’une d’elles est de protéger contre l’Antéchrist celui qui la lit le vendredi. Elle propose, au moyen de 4 récits, des méthodes efficaces pour rester à l’abri du matérialisme.

Si nous ne pouvons l’apprendre dans sa totalité, des vertus existent pour les 10 premiers versets, des vertus existent pour les 10 derniers verset

14ème Jouz (sipara)

Ce jouz est grandement occupé par la sourate intitulée Les abeilles

La création participe de la manifestation des qualités divines. Et Allah n’hésite pas à interpeller l’être humain au moyen de créatures apparemment toutes faibles.

Si seulement l’homme acceptait cette invitation à la méditation. Si seulement il acceptait d’observer et de méditer ce spectacle gratuit, accessible à tous, dont on en sort toujours grandi et avec davantage de lumière.

Malheureusement si le spectacle divin est permanent, les spectateurs sont aux abonnés absents. Ils préfèrent aller voir d’autres spectacles, bien moins grandioses, payants, et dont on sort souvent frustrés de n’avoir pas eu pour son argent.

Qu’Allah nous fasse de ceux qui Le cherchent à travers les merveilles de Son Art.

13ème Jouz (sipara)

Le début de ce jouz parle du fonctionnement de l’être humain. Il y a le corps, il y a l’âme. Mais il y a aussi ce nafs qu’on traduit comme égo. Ce verset nous éclaire sur le fonctionnement premier du nafs : pousser au mal. Et nul n’est en mesure de s’en protéger nous dit le verset, excepté si Allah le veut

Fonctionnement premier n’est pas fonctionnement naturel. Car nafs s’apparente à une monture rétive qui, moyennant des efforts, peut être domptée. La spiritualité musulmane a pour objectif de permettre la maîtrise de ce nafs, ce qui fait de nous des êtres humains accomplis.

Sans cette spiritualité, l’être humain se sent peut être libre. La réalité est bien différente comme nous dit le Livre d’Allah à un autre endroit : n’as-tu pas vu celui qui a pris son égo comme divinité ?

Le poète a écrit :
Quand ton amour m’entraîne,
Libéré de moi-même,
Prisonnier de Tes chaînes,
C’est savoir que Tu m’aimes

12ème Jouz (sipara)

Connaître Allah est l’objectif premier de la révélation. Ce jouz commence par un verset qui décrit une qualité divine : la connaissance. Il n’est pas une chose vivante qui ne soit dans la science divine. La chose en elle-même, mais aussi les endroits où elle est passée, là où elle a traversé, là où elle s’est posée un instant, et là où sa halte fut plus longue.

Quand Allah possède une telle science pour chaque être, pourquoi ne pas lui prêter notre confiance pour diriger notre vie ?

11ème Jouz (sipara)

Ce jouz commence au coeur de la sourate tawbah. Cette sourate fut révélée notamment pour accompagner la réorganisation de la péninsule arabique. Il s’agissait de gérer les déplacements de population afin que des lieux saints réservés aux croyants soient mis en place.

Afin d’éviter toute tentative malhonnête de récupération de cette réorganisation, la sourate se termine en rappelant l’exemple prophétique. Nul ne saurait mieux comprendre le Qour’ane que le Prophète. Nul ne saurait mieux accomplir la volonté divine que le Prophète. C’est ainsi que ses qualités sont rappelées à la fin de la sourate afin que l’on n’oublie pas que l’exemple à suivre, c’est bien lui.

10ème Jouz (sipara)

Ce jouz commence par fixer la règle du partage du butin. Nous sommes justement dans la sourate du même nom.

Cette règle paraît arriver tardivement, alors que la question du butin vient dès le premier verset de la sourate.

Ceci montre que la réponse à une situation est d’abord souvent à chercher au niveau des coeurs et des consciences. Et que la règle n’a de sens que lorsque les coeurs sont convaincus. La foi précède la loi.

9ème Jouz (sipara)

Ce jouz commence par un échange entre un prophète et ses opposants. La vérité trouve toujours sur sa route des oppositions, c’est là une promesse que s’était faite Satan quand il fut maudit.

Deux sortes d’opposition reviennent contre chaque prophète, et ceci est vrai jusqu’aujourd’hui.

L’opposition des gens influents : elle consiste à mettre des bâtons dans les roues de la vérité et de ses adeptes

L’opposition des gens du commun : elle consiste à se moquer et à railler les gens de la vérité.

Dans les deux cas, la meilleure réponse est de donner à la fausseté tout ce qu’elle mérite : notre indifférence.

RAMADAN, MOIS DU QOUR’ANE📖
By S.E.A.C (Savoir Être au Coran)_

8ème Jouz (sipara)

Le premier verset de ce jouz rappelle que la foi n’est pas autre chose qu’un don divin. On peut voir les Anges. Les morts peuvent témoigner de ce qu’ils ont traversé. Nous ne croirons pas pour autant. Certains ont vu les Prophètes et les ont traité de menteurs. D’autres n’ont vu aucun miracle et croient si fermement aux prophètes qu’ils donneraient tout pour en voir un.

Il guide qui Il veut et égare qui Il veut.

7ème Jouz (sipara)

Et lorsqu’ils entendent… commence ce jouz. Quand les gens veulent bien écouter, cela suffit parfois pour qu’ils soient touchés. Mais combien de gens qui ne sont même pas disposés à entendre le message de l’islam en pensant qu’ils le connaissent par ce qu’ils voient du comportement des musulmans ou par ce qu’ils entendent dans les médias.

Un proverbe chinois dit :
“On peut convaincre celui qui sait. On peut convaincre celui qui ne sait pas. Mais même Confucius ne saurait convaincre celui qui croit savoir.”