Ce jouz commence par la formule Allah n’aime pas…On peut être musulman obéissant. On suit alors la loi divine et c’est très bien. Mais si on choisissait d’aller plus loin. Si on choisissait de devenir ami d’Allâh. Alors ce genre de verset nous parlerait. Car qui aime s’intéresse à ce qu’aime l’être aimé. Il ne veut aimer que ce qu’aime l’être aimé. Et il ne veut pas aimer ce que n’aime pas l’être aimé. Soyons de ceux qui aiment Allâh, en plus d’être de ceux qui Lui obéissent.
Le poète a dit :”Que ferais-je d’un plaisir qui n’est pas le tien ?”

5ème Jouz (sipara)

Le 5ème jouz est tout entier inclus dans la sourate Les femmes “Quoi ? Dans le Coran se trouve un chapitre intitulé Les femmes ?”

Et oui. Toute une sourate dans laquelle nombre de règles concernant les femmes sont énoncées avec force détail. On ne trouve pas autant de précisions sur les cinq prières quotidiennes dans le Coran que ce qui est détaillé concernant les femmes.

4ème Jouz (sipara)
Le premier verset du jouz fixe une règle : si tu veux accéder à des niveaux supérieurs de spiritualité, il te faut consentir à faire des sacrifices, en donnant ce que tu aimes pour la cause divine.
Un homme partit au bain public, là où tout le monde vient se baigner sans forcément respecter les règles de pudeur. Il voulut entrer. Le portier lui dit “Tu as les sous pour payer l’entrée ?” Il s’étonna “Il faut payer pour entrer ici ?” Puis il resta songeur un instant, avant de remercier le portier avec ces mots : “Tu viens de m’enseigner quelque chose de précieux. Car s’il faut payer pour entrer dans un tel endroit, assurément le Paradis ne saurait être gratuit !”

3ème Jouz (sipara)

Ce jouz voit se terminer al-Baqarah, et commencer l-Imrân. Et notamment au tout début du jouz, le verset le plus auguste de tout le Qour’ane : âyah-oul-koursi. C’est dire combien ce jouz doit résonner dans le coeur de chaque musulman.

Mouslim : Le Jour Dernier, le Qour’ane viendra en compagnie de ses fidèles qui auront agi suivant ses injonctions, avec à sa tête : al-Baqarah et l-imran.

Tirmidhi : Toute chose a un sommet. Celui du Qour’ane c’est al-Baqarah. Et au sein de cette sourate se trouve un verset qui est le maître de tous les versets du Qour’ane : âyat-oul-koursi.

2ème Jouz (sipara)Le changement de qiblah occupe le début du jouz. Changement de qiblah signifie changement de choix divin. Jérusalem reste une ville sainte, mais Makkah devient centrale. Allah ne dépend de rien. Les Banou Isrâ’il étaient fils de prophètes. Les Banou Isma’îl de l’époque étaient fils d’idolâtres. Les premiers furent ingrats quand les seconds furent reconnaissants de la venue du dernier prophète. Le choix divin se fit en conséquence.Il est rapporté dans un Hadice cité par Mouslim en substance : celui qui ne s’élève pas par son propre labeur, ce ne sont pas ses origines qui vont l’élever…