La minute du tarawih : 1….

La minute du tarawih : 1….

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous avons assisté hier au début de la récitation du Qour’ân.

Après la Sourah « Fatihah » (« L’ouverture »), nous avons entendu le début de la Sourah « Al Baqarah » (« La vache »).

Cette Sourah, révélée à Médine après l’Hégire (sauf le verset 281), est la plus longue du Qour’ân.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Toute chose a son sommet : celui du Qour’ân est la Sourah « Al Baqarah ». (Ibnou Hibbân, Bayhaqui, Tabrani – classé hassan-)

Le 1er verset de ce chapitre est : « Alif – Lâm – Mîm » : c’est un mot composé de 3 lettres, appelées «Hourouf Mouqatta’ât » – « les lettres isolées ».

Concernant ces différentes « lettres isolées » que l’on rencontre au début de certaines Sourates, différents avis ont été émis quand à leur signification : noms des Sourates, nom de Dieu etc.

Mais l’opinion la plus sûre et retenue par la majorité des savants est qu’il s’agit ici d’un secret parmi les secrets dont Allah est Le Seul a en avoir la Science. (« Al Itqân » de l’Imâm Souyoûtî rahmatoullâhi ‘alayh)

Imam Barawi (rahmatoullâhi ‘alayh) rapporte cette parole de Hazrat Abou Bakr (radhiyallâhou ‘anh) : « Certes chaque Livre possède un secret et le Secret du Qour’ân est l’ouverture des Sourates, « les lettres isolées ».

A partir de cela, les savants ont tiré une leçon, cette leçon qui nous dit :

« Ô toi ! Lecteur du Qour’ân !

Ô toi ! Ecoutant du Qour’ân !

Ô toi ! Etudiant du Qour’ân !

Au tout début de ta lecture, de ton écoute ou de ton étude, prends conscience d’une réalité essentielle : celle de tes limites devant Celui qui n’a pas de limites !

Ignorant au moment même où tu débutes, de la signification du 1er Verset, sois conscient de ta faiblesse et de tes limites et mets de côté la prétention, la fierté et l’orgueil pouvant résider en toi.

Fais preuve d’humilité et le Très Haut, au fur et à mesure que tu avanceras, t’élevera ! « Et nul n’a fait preuve d’humilité pour Allah sans qu’Allah ne l’éléve ». (Tirmidhi)

Le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) n’était-il pas le plus humble des hommes ? Prends toute sa Sirah (sa vie) et tu verras que tu n’y trouveras aucune parole de fierté ! Il était pourtant le meilleur des hommes !

Médite enfin sur ce que m’a appris un jour, un homme pieux : une fois qu’il était de passage chez nous, nous l’avons accompagné dans une de ses promenades du matin. En redescendant d’une des collines de la forêt, il me posa cette question : “Entends-tu le message secret que nous livre cette colline ? » Il reprit ensuite : « Lorsqu’on est monté, on a du se courber. Et lorsque l’on descend, on se dresse et on élève les épaules. Cette colline nous rappelle alors cette vérité indéniable : « Celui qui se courbe, en réalité, s’élève. Et celui qui se dresse, en réalité, descend ».

A méditer !

source nasiha-Islam