FLASH ISLAM N°14

FLASH ISLAm N°14

flash islam

HADITH, PAROLES ET TRADITIONS DU PROPHETE MOUHAMMAD e

« Chaque fois qu’un Musulman plante un arbre ou sème une graine, il aura droit à une récompense (céleste) pour tout ce qu’un oiseau, un homme ou un quadrupède mangera (de ce qui en sortira).»                                                                                                                                  [Boukhâri]

 

DOU’A LORS DE l’éclatement du tonnerre :

  سُبْحَانَ الذَّيِ يُسَبِّح ُالرَّعْدُ بِحَمْدِهِ وَ المَلا َئِكَةُ مِنْ خِيْفَتِهِ   

Soubhânallazi  Yousabbihour ra’dou bihamdihi wal malâ iqatou min khîfatih

 « Gloire à celui dont le tonnerre et les anges célèbrent ses louanges avec crainte ».

 
NOMS MUSULMANS :

GARCONS : — Marwâne: le silex, le quartz.

                   — Maquine : solide, stable, vigoureux.

                   — Amîne: fidèle, sûr, digne de confiance. Nom donné au Prophète (e)


FILLES :      — Mâwiyya: femme pure.

Amîna : même sens que ci-dessus.

                   — Loubna : le benjoin.


La douceur du Imâne (Suite ET FIN) : (histoire exclusivement réservée aux femmes).

 … Quand nous atteignîmes l’endroit où habitait sa famille, on frappa à la porte. Un grand garçon, son frère, nous ouvra. Quand il vit sa sœur, il était heureux, mais aussi perplexe. Sa sœur était aussi heureuse de le voir ; mais il ne put contenir sa curiosité. Le visage était celui de sa sœur, mais la robe ne l’était pas. Toute vêtue de noir – toute couverte, sauf le visage ! Elle entra dans la maison souriante et embrassa son frère. Je suis entré après elle et me suis assis dans le salon.

La maison était celle d’une de famille de basse classe et très simple. On pouvait y voir les signes de la pauvreté. Je me suis assis seul pendant qu’elle pénétrait les pièces intérieures de la maison. Je pouvais les entendre parler, hommes et femmes, dans la langue russe, sans comprendre un mot, ni sachant ce qui se passait là dedans. Soudain leurs voix se sont élevées, les tons ont changé et les cris ont augmenté. J’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, mais j’étais incapable de me faire une idée de ce qui se passait car je ne comprenais pas la langue. Peu de temps après, trois jeunes hommes et un vieil homme se présentèrent à moi. J’ai pensé qu’ils étaient maintenant prêts à accueillir leur gendre, mais l’accueil s’est avéré être des gifles et des coups. Ils commencèrent à me battre. Quand je me suis retrouvé entre ces gens inhumains j’ai su que je pourrais mourir ici. J’ouvris précipitamment la porte et je m’enfuyais aussi vite que je pouvais alors qu’ils me poursuivaient. J’ai réussi à les semer. Arrivé en lieu sûr,  je me suis examiné et il y avait des signes de coups sur mon front, mes joues et mon nez. Ma bouche saignait et mes vêtements étaient déchirés. Je me suis dit. « Je suis maintenant en sûreté, mais quel est la situation de ma femme ? » Je ne cessais de  penser à elle. Sa pensée hantait mes esprits, « Est-ce qu’en ce moment elle est aussi entrain de subir ces gifles, ces coups, faisant face toute seule à ce que je viens de vivre? Je suis sûr qu’elle me quittera. Je suis sûr qu’elle renoncera à l’Islam ». Je suis resté dans ma pièce jusqu’ à l’aube. J’ai changé mes vêtements et je suis sorti  pour essayer de trouver une quelconque information.

J’ai observé leur maison de loin, essayant d’imaginer ce qui se passait à l’intérieur, mais la porte était fermée.

Des heures et des heures se sont écoulées pendant que j’observais en allant  et venant. J’ai fais la même chose le deuxième jour et le troisième jour j’ai perdu l’espoir et j’ai pensé que ma femme était morte. Elle a été assassinée. Mais, si elle était morte, alors au moins il aurait dû y avoir quelques mouvements dans la maison, des visites de condoléances aux parents !

Mais je n’ai rien vu. Au quatrième jour, après que les gens de la maison étaient allés à leurs travaux, la porte s’est ouverte, et ma femme apparu, regardant à droite et à gauche. Je n’ai jamais vu de ma vie une scène plus agréable que ce que j’observais maintenant malgré le fait que son visage étais rouge couvert de sang! Je me précipita vers elle et essaya de la dévisager. J’étais abattu et confondu. Je me suis senti malade. Sa couleur avait changé au rouge. Il y avait du sang sur son visage, sur ses bras, sur ses cuisses et sur ses jambes. Seulement un petit morceau de tissu recouvrait son corps. Ses pieds et ses mains étaient enchaînés et verrouillés derrière son dos. Je l’ai regardée et je me mis à pleurer. Je ne me contrôlais plus. Elle m’a dit : « 0 Khalid, écoute ! Premièrement, soit rassuré, je suis toujours Musulmane. Ce que je subis maintenant, ce n’est rien comparé à ce que les Sahabah et Tâbi’in ont endurés ensemble avec le Prophète e et les Messagers avant eux. Deuxièmement, je te demande, Khalid, que tu n’interfères pas entre moi et ma famille. Troisièmement, attends moi dans la chambre d’hôtel jusqu’ à ce que je te rejoigne là-bas, Insha-Allah, mais surtout augment tes dou’as et tes prières la nuit. Fais ta salah. » Je suis rentré à l’hôtel et j’y suis resté. Après trois jours, j’entendis quelqu’un frapper à la porte. Je me demandai : « Qui est-est ce ? Qui pourrait être à la porte ? »                Soudain j’entendis le son d’une voix très familière. Je n’avais jamais entendu une voix si douce, si agréable et si belle que celle-ci. C’était la voix de ma femme me disant : « Ouvres la porte, je suis untel ». J’ouvris la porte et le monde rayonna à mes yeux. Elle m’a dis : « Viens, partons maintenant ». « Maintenant ? ! » Je demandai, tout à fait étonné. « Oui », dit-elle. Nous sommes montés dans un taxi. Je l’ai demandé en russe, « L’aéroport ? » Elle dit : « Non ! Non ! Nous n’allons pas à l’aéroport. Nous allons à tel et tel village ». « Pourquoi ? Nous ne voulons pas nous sauver ? » Demandai-je. Elle répondit :« Non, si ma famille apprend mon évasion, elle essaiera de nous poursuivre à l’aéroport. Mais allons à un village, puis de là-bas à un autre village, ensuite un troisième, un quatrième, un cinquième, et après une ville avec un aéroport international ».  Nous avons réservé finalement nos billets et avons réservé une pièce jusqu’ à notre départ.  J’ai regardé ma femme, essayant de voir si une partie de son corps avait été épargnée de saignement – aucun ! Dans notre voyage à l’aéroport, je lui avais demandé de me raconter tout ce qui lui était arrivé. Elle me dit : « Quand je suis entré dans la maison et je me suis assis avec ma famille, ils ont commencé à me questionner à propos de ma robe et de l’homme qui m’accompagnait. Je les ai dit que j’ai embrassé l’Islam et j’ai épousé cet homme Musulman.

Ils ont dit : « Ce n’est pas possible ». Je leur ai dit : « Tout d’abord permettez-moi de vous raconter toute l’histoire depuis le début » et je les ai tout dit; depuis l’homme russe, et comment il a voulu me mener à l’indécence et vendre ma dignité. Ils répondirent : « Ecoutes. Si tu aurais été prise dans l’immoralité et aurais vendu ta dignité, cela aurait été meilleur pour nous que tu sois devenue Musulmane. Tu ne sortiras pas de cette maison à moins que tu deviennes un communiste orthodoxe ou un cadavre raide ! ». A ce moment même, ils m’ont capturé et m’ont lié, et ensuite ils sont venus te voir pour te battre. J’entendais quand ils te frappaient mais j’étais liée.

Puis, après que tu te sois enfui, mes frères m’ont enchaîné, et ont commencé à me fouetter. J’ai été exposé à des coups et à des moments d’agonie le soir jusqu’ au coucher. Le matin mes frères et mon père étaient au travail et ma mère restait à la maison. J’étais abandonné et isolé. Ma petite sœur de quinze ans s’amusait avec moi.

Ce divertissement était la seule consolation et répit que j’ai eu. Parfois je suis restée inconsciente. Ils me frappaient jusqu’à ce que je devienne inconsciente et m’endormais. Leur seule demande était que je renonce l’Islam, et j’ai refusé. Cela a duré ainsi jusqu’au moment où ma sœur, pendant ses railleries, me demanda : « Pourquoi quittes-tu ta religion et la religion de ta mère et de ton père? ». J’ai commencé à lui expliquer et à  la convaincre.Elle commença à comprendre et fut aussi très impressionnée. Sa vision s’est éclaircie et l’erreur dans lequel ils habitaient devint apparent. Elle a tout de suite dit : «La vérité est avec toi. Ceci est la bonne religion. Ceci est la religion que je dois suivre ». Elle m’a dit alors : « Ecoutes-moi, ma sœur, je t’aiderai ». Je lui ai dit : « Si tu veux m’aider, alors aides-moi à rencontrer mon mari ». Ma sœur  commença à regarder par les fenêtres supérieures et t’as vu marcher. Elle m’a dit : «  je vois un homme avec telles et telles caractéristiques », et elle a commencé à te décrire. Je lui ai dit : «  C’est mon mari. Si tu le vois, ouvre la porte pour que je puisse lui parler ». A ces mots, elle a ouvert la porte et je suis sorti. et je t’ai parlé.

Mais maintenant il y avait un problème ; j’étais enchaînée avec deux chaînes, et il y avait une troisième chaîne, qui était attachée à un pilier, pour que je me déplace dans un espace limité. Les clefs de cette chaîne étaient avec ma sœur. Le jour où je t’ai demandé de rester dans ta chambre jusqu’à ce que je vienne te rejoindre là-bas, eh bien le jour suivant, j’ai pu convaincre entièrement ma sœur et elle a embrassé l’Islam, et s’est résolu à faire un sacrifice plus grand que le mien. Elle était déterminée à m’aider à me sauver de la maison. Mais les clefs des deux chaînes étaient avec mon frère, et il était très strict sur ces clefs. Ce jour même, ma sœur  proposa un plan; elle prépara une bière très forte pour les gens de la maison et organisa une soirée. Ils ont donc bu et ils ont tellement bu qu’ils sont devenus totalement ivre et ont sombrés dans une sommeil profond. Elle a sorti alors les clefs de la poche de son frère et a ouvert les chaînes, et je suis venu à toi dans les dernières heures de la nuit ».  Je l’ai demandé : « Et ta sœur ? » Elle  dit:« j’ai conseillé ma sœur de ne pas annoncer son Islam, mais de le garder secret et de prier en secret, jusqu’à ce que nous puissions planifier quelque chose pour elle ». Nous avons voyagé sur le vol que nous avons réservé et nous sommes retournés au pays. J’ai emmené ma femme à l’hôpital et elle a été admise pour quelques jours pour le traitement des blessures provoquées par les coups. Fin