La minute du Tarawih 5: Entraide dans le bien

La minute du Tarawih 5: Entraide dans le bien

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous allons écouter ce soir la récitation du verset 2 du chapitre 5, dans lequel le Très Haut dit :

« Et entraidez-vous dans l’accomplissement de bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez-vous pas dans le péché et dans la transgression ».

Vivant en communauté et dépendant les uns des autres, les gens sont souvent sollicités de part et d’autre pour apporter leur aide et leur soutien à l’accomplissement d’une bonne œuvre ou pour commettre un mal.

Le Très Haut nous oriente à travers ce verset, en nous ordonnant de nous entraider dans les bonnes œuvres et la piété et non dans le péché et la transgression.

En aidant quelqu’un à faire le bien, on bénéficiera également des récompenses de ses bonnes œuvres, et en aidant à commettre le mal, on portera également les péchés de ce mal.

Le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Celui qui oriente vers un bien est comme celui qui accomplit lui-même ce bien » (Bazzar)

Il (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a également dit : « Celui qui invite à suivre une voie droite aura une récompense équivalente aux récompenses de tous ceux qui la suivront jusqu’au Jour du Quiyamah, sans pour autant diminuer la récompense de ces derniers.

Celui qui appelle à un égarement aura autant de péchés que ceux qui suivront cet égarement, sans pour autant diminuer les péchés de ces derniers ». (Mouslim)

C’est pourquoi, il est dit : « Celui qui accompagne un oppresseur afin de l’aider dans son oppression est sorti de l’Islam ». (Tabrani).

Un jour, le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Aide ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé ! » On lui demanda : « O Envoyé d’Allah ! On aide l’opprimé, mais comment peut-on aider l’oppresseur ? » Il répondit : « Tu l’empêches d’opprimer ! Voilà son secours ! » (Boukhari-Ahmad).

A toi maintenant, mon frère, ma sœur, de bien réfléchir avant d’apporter ton aide : est-ce pour le bien ou pour le mal ?

Pour le téléphone que tu prêtes, l’argent que tu donnes, ou la voiture que tu prêtes ou tout autre chose, tu seras rétribué, en bien ou en mal !

A toi de choisir !

source: nasiha-Islam




La minute du Tarawih 4: Honneur aux femmes!

La minute du Tarawih 4: Honneur aux femmes!

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous entendrons ce soir la récitation du début de la Sourah 4 : « An-nissa » – « Les femmes ».

Aujourd’hui, lorsqu’on parle de l’Islam, on parle souvent du statut de la femme au sein de cette religion. Et c’est justement pour dire qu’elle n’a finalement aucun statut particulier chez les musulmans !

Et bien, voici un argument en notre faveur : Allah Ta’ala a révélé dans le Qour’ân tout un chapitre (parmi les plus longs du Qour’an) intitulé : « les femmes » ! En effet, il renferme une multitude d’enseignements concernant ces dernières. Ainsi, Il nous montre comment l’Islam a redonné à la femme toute la place d’honneur qu’elle mérite au sein de la société et au cœur de la famille musulmane.

Cet honneur, elle le doit à la grande importance de son rôle en tant que femme. Le secret de cette importance réside aussi dans la grande responsabilité placée sur elle en qualité de mère, d’épouse, de sœur, de fille… et les difficultés qui y sont liées. Difficultés et responsabilités dont certaines ne peuvent être supportées même par un homme.

C’est pourquoi, toute l’importance en Islam d’adopter envers les femmes une attitude de bonté, de bienfaisance, de respect et d’estime.

L’Islam n’autorise pas d’ailleurs que l’on porte atteinte à leur dignité. Le chapitre débute par le verset qu’il est recommandé de lire dans le sermon du Nikah, et dont les premiers mots sont : « Ô Gens ! Craignez votre Seigneur… », comme pour rappeler aux hommes de craindre Allah en ce qui concerne le précieux dépôt qu’Il leur a confié, à savoir leur épouse !

Le Qour’ân dit : « Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles ». (S. 2 / V.187)

Et le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est le meilleur envers son épouse ». (Tirmidhi)

Lui-même n’a d’ailleurs jamais levé les mains sur une femme !

Et d’ailleurs, ne dit-on pas : « Celui qui frappe une femme n’est pas un homme ! »

A méditer!

source: nasiha-Islam




La minute du Tarawih 3: Entre Espoir et Crainte

 

 

La minute du Tarawih 3: Entre Espoir et Crainte

 

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous avons entendu hier soir le verset 129 du chapitre 3 (« La famille de ‘Imrân »).

Allah dit : « Et tout ce qui est dans les Cieux et sur la Terre appartient à Dieu. Il pardonne à qui Il veut, et Il châtie qui Il veut. Et Dieu est Pardonneur, Miséricordieux ».

Le Très Haut nous parle ici de Son pardon et de Son châtiment.

De cela, nous devons comprendre que la Foi de chacun de nous doit se trouver comme le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) nous l’a décrit, entre l’espoir et la crainte : l’espoir d’être pardonné le jour où Il pardonnera à qui Il voudra, et la crainte d’être châtié le jour où Il châtiera qui Il voudra.

L’espoir et la crainte assurent un juste équilibre à notre Foi. Abu ‘Ali Al Rûdhabârî a dit :

« L’espoir et la crainte s’apparentent aux deux ailes de l’oiseau. Lorsqu’elles se déploient parfaitement, l’oiseau retrouve son équilibre en vol. Lorsque l’une d’elles se déploie imparfaitement, son vol s’en ressent. Et lorsque les deux se détériorent, l’oiseau s’expose à sa perte ».

Mais n’oublie pas mon frère, ma sœur, que seule la crainte sans l’espoir est nuisible, tout comme l’espoir sans la crainte.

A ce propos, Shâh Al Karamânî a dit :

« Le signe du caractère sain de l’espoir, c’est l’obéissance. Cela dit, l’espoir est de 3 sortes : deux sont louables et la troisième est blâmable. Les deux louables consistent dans le cas d’un homme qui œuvre dans l’obéissance de Dieu par une lumière divine ; il espère ainsi en être rétribué, ou d’un homme qui a commis des péchés et qui s’en est repenti ; il espère le pardon de Dieu, Son absolution… Dans le cas de la troisième catégorie, il s’agit d’un homme qui ne cesse de s’adonner aux excès et aux péchés et qui espère la miséricorde de Dieu sans la moindre œuvre. Voilà la vanité, l’illusion et le faux espoir ».

Retiens enfin, mon frère, ma sœur, l’état exemplaire de la Foi de l’illustre Compagnon Hazrat ‘Oumar (radhiyallâhou ‘anh). Il dit :

« Si le Jour du Jugement, l’appel devait être lancé dans le Tribunal d’Allah : « Aujourd’hui l’humanité entière sera jetée en Enfer exceptée une seule personne qui elle, entrera au Paradis ! », j’ai alors Espoir que cette unique personne, ce soit moi ! »

Il continue en disant : « Si le Jour du Jugement, l’appel devait être lancé dans le Tribunal d’Allah : « Aujourd’hui l’humanité entière entrera au Paradis exceptée une seule personne qui elle, sera jetée en Enfer ! », j’ai alors la crainte que cette unique personne, ce soit moi ! »

A méditer !
PS: Sur le même thème, lire également: “Le secret de la vie”:
http://www.nasiha-islam.com/modules.php?name=News&file=article&sid=26&mode=thread&order=0&thold=0

source :nasiha-Islam




La minute du tarawih : 1….

La minute du tarawih : 1….

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous avons assisté hier au début de la récitation du Qour’ân.

Après la Sourah « Fatihah » (« L’ouverture »), nous avons entendu le début de la Sourah « Al Baqarah » (« La vache »).

Cette Sourah, révélée à Médine après l’Hégire (sauf le verset 281), est la plus longue du Qour’ân.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Toute chose a son sommet : celui du Qour’ân est la Sourah « Al Baqarah ». (Ibnou Hibbân, Bayhaqui, Tabrani – classé hassan-)

Le 1er verset de ce chapitre est : « Alif – Lâm – Mîm » : c’est un mot composé de 3 lettres, appelées «Hourouf Mouqatta’ât » – « les lettres isolées ».

Concernant ces différentes « lettres isolées » que l’on rencontre au début de certaines Sourates, différents avis ont été émis quand à leur signification : noms des Sourates, nom de Dieu etc.

Mais l’opinion la plus sûre et retenue par la majorité des savants est qu’il s’agit ici d’un secret parmi les secrets dont Allah est Le Seul a en avoir la Science. (« Al Itqân » de l’Imâm Souyoûtî rahmatoullâhi ‘alayh)

Imam Barawi (rahmatoullâhi ‘alayh) rapporte cette parole de Hazrat Abou Bakr (radhiyallâhou ‘anh) : « Certes chaque Livre possède un secret et le Secret du Qour’ân est l’ouverture des Sourates, « les lettres isolées ».

A partir de cela, les savants ont tiré une leçon, cette leçon qui nous dit :

« Ô toi ! Lecteur du Qour’ân !

Ô toi ! Ecoutant du Qour’ân !

Ô toi ! Etudiant du Qour’ân !

Au tout début de ta lecture, de ton écoute ou de ton étude, prends conscience d’une réalité essentielle : celle de tes limites devant Celui qui n’a pas de limites !

Ignorant au moment même où tu débutes, de la signification du 1er Verset, sois conscient de ta faiblesse et de tes limites et mets de côté la prétention, la fierté et l’orgueil pouvant résider en toi.

Fais preuve d’humilité et le Très Haut, au fur et à mesure que tu avanceras, t’élevera ! « Et nul n’a fait preuve d’humilité pour Allah sans qu’Allah ne l’éléve ». (Tirmidhi)

Le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) n’était-il pas le plus humble des hommes ? Prends toute sa Sirah (sa vie) et tu verras que tu n’y trouveras aucune parole de fierté ! Il était pourtant le meilleur des hommes !

Médite enfin sur ce que m’a appris un jour, un homme pieux : une fois qu’il était de passage chez nous, nous l’avons accompagné dans une de ses promenades du matin. En redescendant d’une des collines de la forêt, il me posa cette question : “Entends-tu le message secret que nous livre cette colline ? » Il reprit ensuite : « Lorsqu’on est monté, on a du se courber. Et lorsque l’on descend, on se dresse et on élève les épaules. Cette colline nous rappelle alors cette vérité indéniable : « Celui qui se courbe, en réalité, s’élève. Et celui qui se dresse, en réalité, descend ».

A méditer !

source nasiha-Islam