La minute du Tarawih 10: Savoir pardonner

La minute du Tarawih 10: Savoir pardonner

inute

 

Mon frère, ma sœur,

Nous avons entendu dans la Tarawih d’hier soir, le chapitre « Yoûssouf », dans lequel Allah ‘azza wadjall nous conte « le plus beau des récits », celui de Hazrat Yoûssouf (‘alayhissalâm).

Dans le verset 92, le Très Haut nous rappelle une parole de Ce dernier : « Pas de reproche contre vous aujourd’hui… »

A la fin de l’histoire, lorsque Hazrat Yoûssouf (‘alayhissalâm) revoit ses frères – ces frères qui ont eu l’intention de le tuer, qui l’ont jeté petit qu’il était dans les profondeurs d’un puits, ces frères par lesquels il a été vendu comme une vile marchandise à un vil prix, ces frères par lesquels il a été séparé de ceux qu’il aimait : ses parents -, et bien en s’adressant à eux, il leur dit tout simplement :

« Pas de reproche contre vous aujourd’hui. Qu’Allah vous pardonne. C’est Lui Le Plus Miséricordieux des Miséricordieux ».

Après tout le mal qu’ils lui ont fait, il est tout simplement en train de les pardonner !

Quelle belle leçon pour nous ! La leçon du Pardon !

C’est pourquoi, mon frère, ma sœur, tu dois savoir toi aussi pardonner à ceux qui t’ont fait ou te font du mal. Ceci fait partie des nobles caractères enseignés par les Messagers précédents (‘alayhimoussalâm), et aussi pas le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam).

Il nous a d’ailleurs dit : « Lie les relations avec celui les a rompu avec toi, pardonne celui t’a opprimé et sois bon envers celui qui t’a fait du mal ».

Voilà les vraies qualités du musulman ! Efforce-toi donc de les suivre ! Ne garde pas au fond de ton cœur la rancune et la haine pour qui que ce soit. Tu as certainement dû entendre maintes fois que même pendant « les grandes nuits », là où Allah manifeste Son pardon en abondance, et bien le pardon de celui qui garde de la rancune et de la haine dans son cœur est retenu jusqu’à ce qu’il pardonne.

Cette vie si courte mérite –t –elle qu’on la passe en détestant les uns et en haïssant les autres ? Et qui plus est, pour des raisons futiles et insignifiantes ? Sachons pardonner et Allah nous pardonnera !

Retiens enfin, mon frère, ma sœur, cette parole magnifique de Louqman , le Sage :

« Que tu oublie 2 choses : le Bien que tu as fait aux gens et le Mal que les gens t’ont fait !

Que tu n’oublies pas 2 choses: ton Créateur et le Jour Dernier”.

A méditer !

source : nasiha-islam




La minute du Tarawih 9: La Zakat: justice sociale

La minute du Tarawih 9: La Zakat: justice sociale

inute
L’Islam, religion de la justice sociale n’a écarté aucune personne dans son partage. C’est ainsi qu’Allah ordonne aux plus aisés de venir en aide aux plus démunis. Il en a fait un devoir et une obligation.  source : nasiha-islam

Nous avons entendu dans la Tarawih d’hier soir, Jeudi 21 Septembre 2007, le verset 60 du chapitre 9 dans lequel Allah Ta’âla dit :

« Certes, les aumônes sont destinées aux pauvres, aux nécessiteux, à ceux qui sont chargés de recueillir ces dons, à ceux dont les cœurs sont à gagner, au rachat des captifs, aux endettés, à ceux qui sont dans le chemin d’Allah et au voyageur… »


Mon frère, ma sœur,

Tu te prépares certainement dans les jours qui suivent à t’acquitter d’une des obligations fondamentales de ta religion : l’aumône obligatoire, la Zakât.

Dans ce verset, Allah nous en cite justement la liste des bénéficiaires.

Comme tu le vois tous les jours autour de toi, les gens susceptibles de bénéficier de ta Zakâh ne manquent pas. Ils sont nombreux ces hommes et femmes qui vivent au quotidien des situations de détresse matérielle. Des gens qui comme toi et moi voudraient tout simplement vivre avec une certaine dignité.

C’est un acte par lequel nos biens sont purifiés et protégés. Notre cœur s’en trouve également purifié de l’égoïsme, de l’avarice, de la cupidité et de l’attachement excessif aux biens de ce monde.

Mais garde bien à l’esprit que ton aumône ne diminuera pas ta richesse ! Bien au contraire, celle-ci sera augmentée. C’est le Qour’ân qui le dit et point de doute sur Sa parole.
 

N’oublie pas alors d’accomplir ton devoir vis-à-vis de ceux que la société a oublié : les pauvres ! Que la société les ait oublié est une chose, mais comment pourrais-tu les oublier, toi ? Ce sont tes frères et sœurs qui partagent la même foi que toi et aspirent au même Paradis que toi…
Allah dit : « …et Ma Miséricorde s’étend à toute chose ; Je la destine à ceux qui Me craignent, qui s’acquittent de la Zakât et qui  croient en Nos signes. » (V.156 / S.7)

source : nasiha-Islam




Le moment n’est-il pas venu?

Le moment n’est-il pas venu?

 

Quinze siècles de cela, Allah s’adressait aux premiers musulmans en leur demandant : « Quoi ! le moment n’est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leurs cœurs s’humilient devant le Rappel de Dieu et devant ce qui est descendu de vérité… ? » (S.57 / V.16)

 

Mon frère, ma sœur,

Cette question fut posée aux premiers musulmans directement, mais d’une façon générale, elle s’adresse à l’ensemble des croyants jusqu’à la fin des temps.

 

Aujourd’hui, cette même question t’est finalement posée : « Le moment n’est-il pas venu ? »

Ecoute attentivement, réfléchis et réponds ! « Le moment n’est-il pas venu pour toi que ton cœur s’humilie au Rappel de Dieu ? »


Discours de Abou Rayyane, prononcé pendant le mois de Ramadhân 1428 à la mosquée du Port (Réunion)

Cliquez sur le lien suivant pour écouter et télécharger le discours au format mp3

Le moment n’est-il pas venu?




a minute du Tarawih 8: Le véritable croyant!

La minute du Tarawih 8: Le véritable croyant!

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous avons entendu dans la Tarawih d’hier soir, Mercredi 19 Septembre 2007, les versets 2, 3 et 4 du Chapitre 8, « Al Anfâl », « Les butins de guerre ».

Allah Ta’âla dit :

« Certes les croyants sont ceux dont les cœurs frémissent lorsque le nom de Dieu est évoqué ; ceux dont la foi augmente quand Ses versets leur sont récités et qui placent confiance en leur Seigneur.

Ceux qui sont assidus à la Salah et font largesse de ce que Nous leur avons accordé.

Ce sont eux les vrais croyants ! A eux les rangs de choix auprès de leur Seigneur, ainsi qu’un pardon et une généreuse récompense. »

Dans ces versets, Le Très Haut nous décrit les qualités des véritables croyants. Et oui ! Il y a mieux que « croyant » ! C’est être « véritable croyant » ! Avoir les réelles caractéristiques de celui qui croit !

Tout d’abord, tu dois avoir un cœur qui frémit au rappel d’Allah. Il s’agit ici de ressentir ce que doit ressentir le serviteur devant son Maître, Le Majestueux, Celui qu’il aime et craint. A la seule mention de Son Nom, le cœur entre dans tous ses états d’amour, de crainte et de frémissement.

2ème qualité : lorsque les versets sont récités, tu dois ressentir une augmentation d’intensité et de lumière dans ta foi et dans ton cœur.

3ème qualité : tu dois ensuite, en toute circonstance, placer ta totale confiance en Allah. Tu dois savoir qu’après tes propres efforts, le véritable résultat dépend de Dieu et uniquement de Lui. Confie-lui alors la finalité de tous tes actes.

4ème qualité : tu dois également accomplir ta Salah avec concentration et dévotion et en tenant compte de toutes ses règles.

5ème et dernière qualité : dépenser de ce Dieu t’a accordé est une exigence de ta foi. Penses-y et agis en conséquence.

A toi maintenant, mon frère, ma sœur, de faire ton autocritique et ton propre examen de conscience et de te poser la question suivante : « Où suis-je par rapport à ces qualités requises ? »

Si tu penses être sur la bonne voie, il t’incombe alors de remercier Allah pour cela et Lui demander de t’accorder la constance.

Si tu constates des faiblesses et des lacunes, alors mets-toi sans plus tarder au travail !

Que le Très Haut fasse de nous des véritables croyants !  Âmîne

source : nasiha-islam




La minute du Tarawih /6 : Coefficient 10!

La minute du Tarawih /6 : Coefficient 10!

inute

source : nasiha-islam

Mon frère, ma sœur,

Nous allons entendre ce soir la récitation du verset 6 du chapitre 160, dans lequel le Très Haut dit :

« Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant. Et quiconque viendra avec le mal ne sera rétribué que par son équivalent, et il ne leur sera point fait injustice ».

Ce verset nous donne une idée de la Miséricorde d’Allah Ta’âla : pour une bonne action, on a la récompense de 10 bonnes actions ; et pour une mauvaise action, on a le péché d’une seule mauvaise action !

Et Sa Miséricorde va au-delà de ça. En effet, le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit :

« Certes, votre Seigneur est Miséricordieux. Celui qui fait l’intention d’une bonne action puis ne l’accomplit pas, une récompense est (quand même) inscrite à son compte. S’il l’accomplit, de 10 à 700 récompenses sont inscrites à son compte, et bien plus encore.

Celui qui fait l’intention d’une mauvaise action puis ne la commet pas, une récompense est inscrite à son compte. S’il la commet, un (seul) péché est inscrit à son compte, ou alors Allah efface ce péché.

Ne peut courir à sa perte devant Allah que celui qui veut sa propre perte ! » (Mouslim)

Allâhou Akbar ! Le coefficient d’une bonne action est de 10 et celui d’une mauvaise action est d’un seul ! Et quelle perte pour celui qui n’en aura pas su tirer profit !

Voilà pourquoi, mon frère, ma sœur, lorsque tu accomplis tes 5 prières quotidiennes, Allah t’accorde la récompense de 50 prières !

Voilà aussi pourquoi, le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Celui qui jeûne pendant le Ramadan, puis le fait suivre de 6 jours de jeûne du mois de Chawwâl, c’est comme s’il a jeûné durant toute l’année ». (Mouslim

En effet, 30 (jeûnes du Ramadan) + 6 (jeûnes de Chawwâl) = 36.

Et 36 X 10 = 360 ! Une année (islamique) complète !

Retiens enfin, mon frère, ma sœur, cette parole extraordinaire qu’a prononcée un jour l’illustre Compagnon Hazrat Ibnou Mas’oûd (radhiyallâhou ‘anh) :

« Wayloulliman ralabat wahdâtouhou ‘acharâtihi »

« Malheur à celui dont les unités dépassent les dizaines ! »

(c’est-à-dire « malheur à celui dont les actions à coefficient 1 –les mauvaises- sont quand même plus nombreuses que les actions à coefficient 10 –les bonnes-)


Que le Très Haut nous en préserve.
Âmîne