La minute du Tarawih 4: Honneur aux femmes!

La minute du Tarawih 4: Honneur aux femmes!

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous entendrons ce soir la récitation du début de la Sourah 4 : « An-nissa » – « Les femmes ».

Aujourd’hui, lorsqu’on parle de l’Islam, on parle souvent du statut de la femme au sein de cette religion. Et c’est justement pour dire qu’elle n’a finalement aucun statut particulier chez les musulmans !

Et bien, voici un argument en notre faveur : Allah Ta’ala a révélé dans le Qour’ân tout un chapitre (parmi les plus longs du Qour’an) intitulé : « les femmes » ! En effet, il renferme une multitude d’enseignements concernant ces dernières. Ainsi, Il nous montre comment l’Islam a redonné à la femme toute la place d’honneur qu’elle mérite au sein de la société et au cœur de la famille musulmane.

Cet honneur, elle le doit à la grande importance de son rôle en tant que femme. Le secret de cette importance réside aussi dans la grande responsabilité placée sur elle en qualité de mère, d’épouse, de sœur, de fille… et les difficultés qui y sont liées. Difficultés et responsabilités dont certaines ne peuvent être supportées même par un homme.

C’est pourquoi, toute l’importance en Islam d’adopter envers les femmes une attitude de bonté, de bienfaisance, de respect et d’estime.

L’Islam n’autorise pas d’ailleurs que l’on porte atteinte à leur dignité. Le chapitre débute par le verset qu’il est recommandé de lire dans le sermon du Nikah, et dont les premiers mots sont : « Ô Gens ! Craignez votre Seigneur… », comme pour rappeler aux hommes de craindre Allah en ce qui concerne le précieux dépôt qu’Il leur a confié, à savoir leur épouse !

Le Qour’ân dit : « Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles ». (S. 2 / V.187)

Et le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est le meilleur envers son épouse ». (Tirmidhi)

Lui-même n’a d’ailleurs jamais levé les mains sur une femme !

Et d’ailleurs, ne dit-on pas : « Celui qui frappe une femme n’est pas un homme ! »

A méditer!

source: nasiha-Islam




La minute du Tarawih 3: Entre Espoir et Crainte

 

 

La minute du Tarawih 3: Entre Espoir et Crainte

 

inute

Mon frère, ma sœur,

Nous avons entendu hier soir le verset 129 du chapitre 3 (« La famille de ‘Imrân »).

Allah dit : « Et tout ce qui est dans les Cieux et sur la Terre appartient à Dieu. Il pardonne à qui Il veut, et Il châtie qui Il veut. Et Dieu est Pardonneur, Miséricordieux ».

Le Très Haut nous parle ici de Son pardon et de Son châtiment.

De cela, nous devons comprendre que la Foi de chacun de nous doit se trouver comme le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) nous l’a décrit, entre l’espoir et la crainte : l’espoir d’être pardonné le jour où Il pardonnera à qui Il voudra, et la crainte d’être châtié le jour où Il châtiera qui Il voudra.

L’espoir et la crainte assurent un juste équilibre à notre Foi. Abu ‘Ali Al Rûdhabârî a dit :

« L’espoir et la crainte s’apparentent aux deux ailes de l’oiseau. Lorsqu’elles se déploient parfaitement, l’oiseau retrouve son équilibre en vol. Lorsque l’une d’elles se déploie imparfaitement, son vol s’en ressent. Et lorsque les deux se détériorent, l’oiseau s’expose à sa perte ».

Mais n’oublie pas mon frère, ma sœur, que seule la crainte sans l’espoir est nuisible, tout comme l’espoir sans la crainte.

A ce propos, Shâh Al Karamânî a dit :

« Le signe du caractère sain de l’espoir, c’est l’obéissance. Cela dit, l’espoir est de 3 sortes : deux sont louables et la troisième est blâmable. Les deux louables consistent dans le cas d’un homme qui œuvre dans l’obéissance de Dieu par une lumière divine ; il espère ainsi en être rétribué, ou d’un homme qui a commis des péchés et qui s’en est repenti ; il espère le pardon de Dieu, Son absolution… Dans le cas de la troisième catégorie, il s’agit d’un homme qui ne cesse de s’adonner aux excès et aux péchés et qui espère la miséricorde de Dieu sans la moindre œuvre. Voilà la vanité, l’illusion et le faux espoir ».

Retiens enfin, mon frère, ma sœur, l’état exemplaire de la Foi de l’illustre Compagnon Hazrat ‘Oumar (radhiyallâhou ‘anh). Il dit :

« Si le Jour du Jugement, l’appel devait être lancé dans le Tribunal d’Allah : « Aujourd’hui l’humanité entière sera jetée en Enfer exceptée une seule personne qui elle, entrera au Paradis ! », j’ai alors Espoir que cette unique personne, ce soit moi ! »

Il continue en disant : « Si le Jour du Jugement, l’appel devait être lancé dans le Tribunal d’Allah : « Aujourd’hui l’humanité entière entrera au Paradis exceptée une seule personne qui elle, sera jetée en Enfer ! », j’ai alors la crainte que cette unique personne, ce soit moi ! »

A méditer !
PS: Sur le même thème, lire également: “Le secret de la vie”:
http://www.nasiha-islam.com/modules.php?name=News&file=article&sid=26&mode=thread&order=0&thold=0

source :nasiha-Islam




La minute du tarawih : 1….

La minute du tarawih : 1….

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Mon frère, ma sœur,

Nous avons assisté hier au début de la récitation du Qour’ân.

Après la Sourah « Fatihah » (« L’ouverture »), nous avons entendu le début de la Sourah « Al Baqarah » (« La vache »).

Cette Sourah, révélée à Médine après l’Hégire (sauf le verset 281), est la plus longue du Qour’ân.

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a dit : « Toute chose a son sommet : celui du Qour’ân est la Sourah « Al Baqarah ». (Ibnou Hibbân, Bayhaqui, Tabrani – classé hassan-)

Le 1er verset de ce chapitre est : « Alif – Lâm – Mîm » : c’est un mot composé de 3 lettres, appelées «Hourouf Mouqatta’ât » – « les lettres isolées ».

Concernant ces différentes « lettres isolées » que l’on rencontre au début de certaines Sourates, différents avis ont été émis quand à leur signification : noms des Sourates, nom de Dieu etc.

Mais l’opinion la plus sûre et retenue par la majorité des savants est qu’il s’agit ici d’un secret parmi les secrets dont Allah est Le Seul a en avoir la Science. (« Al Itqân » de l’Imâm Souyoûtî rahmatoullâhi ‘alayh)

Imam Barawi (rahmatoullâhi ‘alayh) rapporte cette parole de Hazrat Abou Bakr (radhiyallâhou ‘anh) : « Certes chaque Livre possède un secret et le Secret du Qour’ân est l’ouverture des Sourates, « les lettres isolées ».

A partir de cela, les savants ont tiré une leçon, cette leçon qui nous dit :

« Ô toi ! Lecteur du Qour’ân !

Ô toi ! Ecoutant du Qour’ân !

Ô toi ! Etudiant du Qour’ân !

Au tout début de ta lecture, de ton écoute ou de ton étude, prends conscience d’une réalité essentielle : celle de tes limites devant Celui qui n’a pas de limites !

Ignorant au moment même où tu débutes, de la signification du 1er Verset, sois conscient de ta faiblesse et de tes limites et mets de côté la prétention, la fierté et l’orgueil pouvant résider en toi.

Fais preuve d’humilité et le Très Haut, au fur et à mesure que tu avanceras, t’élevera ! « Et nul n’a fait preuve d’humilité pour Allah sans qu’Allah ne l’éléve ». (Tirmidhi)

Le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) n’était-il pas le plus humble des hommes ? Prends toute sa Sirah (sa vie) et tu verras que tu n’y trouveras aucune parole de fierté ! Il était pourtant le meilleur des hommes !

Médite enfin sur ce que m’a appris un jour, un homme pieux : une fois qu’il était de passage chez nous, nous l’avons accompagné dans une de ses promenades du matin. En redescendant d’une des collines de la forêt, il me posa cette question : “Entends-tu le message secret que nous livre cette colline ? » Il reprit ensuite : « Lorsqu’on est monté, on a du se courber. Et lorsque l’on descend, on se dresse et on élève les épaules. Cette colline nous rappelle alors cette vérité indéniable : « Celui qui se courbe, en réalité, s’élève. Et celui qui se dresse, en réalité, descend ».

A méditer !

source nasiha-Islam




LA minute du Tarawih 2 : Le menteur qui avait dit la vérité…

LA minute du Tarawih 2 : Le menteur qui avait dit la vérité…

inute

Mon frère, ma sœur,

 

Nous avons entendu hier soir le verset 255 du chapitre 2.

 

Ce verset appelé « Âyatoul Koursi » – « le verset du Trône » a été qualifié par le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) comme étant « le plus illustre » verset du Qour’ân.

 

Hazrat Oubay Ibnou Ka’b (radhiyallâhou ‘anh) dit que le Prophète (swallalâhou ‘alayhi wasallam) lui a demandé : « Quel est le plus illustre verset dans le Livre de Dieu ? » Il lui répondit : « Dieu et Son Messager sont plus savants ». Il réitéra la question plusieurs fois. Hazrat Oubay (radhiyallâhou ‘anh) répondit alors : « C’est le verset du Trône ». Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) reprit : « Que l’acquisition de la science te soit facile Ô Aboul Mounzir ! Par Celui qui détient ma vie entre Ses mains, ce verset a une langue et deux lèvres. Il célèbre la gloire de Dieu au pied du Trône. » (Ahmad)

 

Il est aussi dit que ce verset équivaut au quart du Qour’ân. (Ahmad)

 

Un autre hadîth dit : « Dans la Sourah « Al Baqarah » – « la vache » -, il y a un verset qui est le Maître des versets du Qour’ân. Il n’est pas récité dans une maison sans que le Satan qui s’y trouve s’en aille ». (Al Hâkim)

 

A ce propos, dans un hadith cité par Boukhâri, Hazrat Abou Hourayrah (radhiyallâhou ‘anh) nous raconte l’histoire du menteur qui avait dit la vérité :

« Le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) m’a confié la garde de la Zakkat du Ramadan. (Pendant la nuit) quelqu’un (un voleur) vint et commença à prendre une poignée de nourriture (de la zakaat). Je le saisis et je lui dis : « Je vais t’emmener devant le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) ». «Laisse-moi ! Je suis pauvre ! J’ai une famille (à nourrir) et je suis dans le besoin » me répondit-il. Je l’ai laissé alors partir.

 

Le lendemain matin, l’Envoyé d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) me demanda (puisqu’il en avait été informé par Allah à ce propos) : « Ô Abou Hourayrah ! Qu’a fait ton prisonnier hier soir ? » Je lui répondis : « Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».

 

Il me dit alors : « Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra ! » J’ai été alors certain qu’il reviendrait. Je décidai donc de l’attendre…

 

En effet, (la nuit suivante) il revint et commença à prendre une poignée de nourriture (de la zakaat). Je le saisis et je lui dis : « Je vais te traduire devant le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) ». «Laisse-moi ! Je suis pauvre ! J’ai une famille (à nourrir) et je suis dans le besoin » me répondit-il. Je l’ai laissé alors partir.

 

Le lendemain matin, l’Envoyé d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) me demanda : « Ô Abou Hourayrah ! Qu’a fait ton prisonnier hier soir ? » Je lui répondis : « Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».

Il me dit alors : « Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra ! » J’ai été alors certain qu’il reviendrait. Je décidai donc de l’attendre…

 

En effet, (la troisième nuit ) il revint et commença à prendre une poignée de nourriture (de la zakaat). Je le saisis et je lui dis : « Je vais te traduire devant le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) ». «Laisse-moi ! Je suis pauvre ! J’ai une famille (à nourrir) et je suis dans le besoin » me répondit-il. Je l’ai laissé alors partir.

 

Le lendemain matin, l’Envoyé d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) me demanda : « Ô Abou Hourayrah ! Qu’a fait ton prisonnier hier soir ? » Je lui répondis : « Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».

 

Il me dit alors : « Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra ! » J’ai été alors certain qu’il reviendrait. Je décidai donc de l’attendre une troisième fois…

 

En effet, (la quatrième nuit ) il revint et commença à prendre une poignée de nourriture (de la zakaat). Je le saisis et je lui dis : « Je vais te traduire devant le Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam). C’est la troisième fois que tu prétends ne plus revenir et tu reviens quand même ! »

 

Il me dit alors : « Laisse-moi partir et je t’enseignerai quelques paroles qui te seront utiles auprès de Dieu ». – « Quelles sont-elles ? » lui demandai-je.

 

Il me répondit : « Lorsque tu te mets au lit, récite le verset du Trône : « Dieu , il n’y a de Dieu que Lui, le Vivant, l’Eternel » jusqu’à la fin du verset. Tu ne cesseras alors de rester sous la protection d’Allah, et aucun Satan ne s’approchera de toi jusqu’au matin ! » Je le laissai alors partir…

 

Le lendemain matin, l’Envoyé d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) me demanda : « Ô Abou Hourayrah ! Qu’a fait ton prisonnier hier soir ? » Je lui répondis : « Ô Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) ! Il a prétendu m’enseigner quelques paroles qui me seraient utiles auprès de Dieu ! Je l’ai alors laissé partir ».

 

« Quelles sont ces paroles ? » me demanda-t-il. Il m’a dit : « Lorsque tu te mets au lit, récite le verset du Trône…Et il ajouta : « Tu ne cesseras de rester sous la protection d’Allah, et aucun Satan ne s’approchera de toi jusqu’au matin ! »

 

Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi xasallam) me demanda : « Certes, il t’a dit la vérité alors qu’en réalité, c’est un grand menteur ! Ô Abou hourayrah ! Sais-tu à qui tu as parlé durant trois nuits ? » « Non ! » répondis-je.

 

« Et bien , reprit-il, Il s’agissait de Satan ! »

 

Voilà, mon frère, ma sœur, le plus illustre verset du Qour’ân ! L’arme contre l’ennemi approuvé par l’ennemi lui-même !

 

A toi de le réciter chaque jour afin qu’il te soit utile auprès de Dieu !

 

source : nasiha-Islam