“L’HUMANISME EN ISLAM”

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“L’HUMANISME EN ISLAM”
Intervention Mw Ibrahim Mulla
L’humanisme en Islam – 09 Ramadan 1430 –
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  • Présentation du sujet et son importance
  • On entend tellement de choses depuis quelques années sur l’Islam: une véritable campagne de désinformation, à travers les médias, les séries télés…
  • L’image qu’ils aimeraient donner de l’Islam, pour décourager les gens à se rattacher à cette religion, mais aussi pour mettre le doute dans le coeur des musulmans
  • L’apport de l’Islam à l’humanité, concernant les relations humaines:

1- Le Pardon
2- La clémence et la pitié pour son prochain
3- L’amour, la tendresse pour les plus faibles
4- L’égalité des races

2e intervention: Mw Mohammad Bhagatte
L’humanisme en Islam – 09 Ramadan 1430 –
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L’Imâm Al-Boukhârî

L’Imâm Al-Boukhârî

La Citadelle du Hadith

 bukhara

L’Imâm des musulmans, l’Exemple des pieux, le Savant du Hadîth et la Référence des savants, Abû `Abd Allâh Muhammad Ibn Ismâ`îl Ibn Ibrâhîm Ibn Al-Mughîrah Ibn Bardizbah, surnommé Al-Bukhâri, en référence à sa ville natale, Bukhârah.

Sa jeunesse et le début de son apprentissage

L’Imâm Al-Bukhâri naquit en 194 AH, à Bukhârah, dans la région de Khorasân. Le père de l’Imâm Al-Bukhârî, un homme aisé, mourut alors que son fils était très jeune et c’est son épouse qui prit le plus grand soin de l’éducation de leur fils orphelin. Ahmad Ibn Al-Fadl Al-Balkhî rapporte au sujet de l’Imâm Al-Bukhârî : « Dans son enfance, il perdit la vue. [Un jour], sa mère vit le prophète Ibrahîm — que la paix soit sur lui — dans un rêve ; il lui annonça la bonne nouvelle : « Dieu a rendu la vue à ton fils grâce à tes nombreuses prières et invocations ». » Ainsi Dieu exauça les prières de sa mère et l’Imâm recouvrit sa vue.

Avide de science et doué d’une mémoire exceptionnelle, il commença à étudier les hadîths à l’âge de onze ans en mémorisant la compilation de hadîths de Ibn Al-Mubârak (soufi et grand juriste de son temps). Il finit la mémorisation du Coran avant l’âge de seize ans. On relate que dans sa jeunesse il connaissait déjà par cœur soixante-dix mille hadiths de notre prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui.

À l’âge de seize ans, après avoir appris le Hadîth par les spécialistes de cette science à Bukhârah, il voyagea avec sa mère et s’installèrent à la Mecque. Pendant leur séjour, il étudia le Hadith par d’éminents savants de la Mecque, notamment Al-Humaydî qui lui enseigna aussi la jurisprudence de l’Imâm Ash-Shâfi`î. À l’âge de 18 ans, il écrivit son premier livre sur les compagnons du prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — et les successeurs (la génération qui suivit celle des compagnons), qu’Allâh les agrée.

Il dit à Abû Ja`far Ibn Muhammad Abû Hâtim Al-Warrâq : « J’ai étudié les livres d’Ibn Al-Mubârak et Wakî` et je connaissais déjà leurs écrits par cœur à l’âge de seize ans. A dix-huit ans, j’ai commencé à compiler les comportements et les paroles des Compagnons et des Successeurs [en arabe : at-tâbi`ûn]. C’était au temps de `Ubayd Allah Ibn Mûsâ. J’ai rédigé Kitâb At-Târîkh [i.e. Le livre d’Histoire] près de la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — les nuits de lune. […] ».

Abondance de son savoir

Dans l’espoir d’acquérir le savoir et de compiler des hadiths exacts (ou intègres) [en arabe : sahîh], il parcourut la terre à la recherche des savants du hadîth. Il fut le disciple de nombreux savants de la Mecque, de Médine, de Damas, de `Asqalân, de Hims, du Caire, de Baghdâd, de Bassora, de Kûfah et de nombreuses autres villes. Il acquit le savoir en compagnie de savants tels que : l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, Abu `Âsim An-Nabîl, Muhammad Ibn `Îsa AtTabbâ` et Ishâq Ibn Mansûr. Parmi ses disciples, nous pouvons citer plusieurs grands noms comme : Muslim, Abû Zur`ah, Abû Hâtim, At-Tirmidhî, Al-Marwazî, Sâlih Ibn Muhammad Jazarah, Ibn Khuzaymah, As-Sarrâj.

Dieu dota l’Imâm d’une mémoire exceptionnelle et sa contribution aux sciences du Hadîth est sans pareil. `Abd Ar-Rahmân Ibn Muhammad Al-Bukhâri rapporte qu’il entendit Muhammad Ibn Ismâ`îl dire : « J’ai rencontré plus de mille hommes [de science] du Hidjâz [en Arabie] , Iraq, Syrie, Egypte et Khorasân » et il poursuivit jusqu’à ce qu’il dit : « Ils soutenaient sans exception le principe stipulant : « La Religion repose sur des actes et des paroles, et le Coran est la Parole d’Allah ». »

Ibn `Adiyy dit : « Un nombre de savants apprirent qu’Al-Bukhâri serait prochainement de passage à Baghdâd. Ils choisirent cent hadiths dont ils brouillèrent les chaînes de transmission et les textes, donnant ainsi à chaque Hadîth une chaîne de transmission autre que la sienne. Chaque savant prit dix de ces hadiths et s’apprêta à mettre Al-Bukhâri à l’épreuve durant leur rencontre. Les gens s’assemblèrent et l’un des savants confronta Al-Bukhâri avec le premier de ses dix hadîths. Il répliqua « Je ne le connais pas ». Le savant lui cita un autre hadîth. Il répondit « Je ne le connais pas. » et ainsi de suite jusqu’au dixième hadîth. Les gens avertis [initiés à la science du hadith] parmi l’audience se regardèrent et dirent : « L’homme s’y connaît. », les autres pensèrent que c’est un ignorant. Puis un autre savant exposa à son tour ses dix hadîths, puis un autre, jusqu’au centième hadîth et Al-Bukhâri répondait invariablement « Je ne le connais pas. ». Quand il vit qu’ils avaient terminé, il se retourna vers le premier savant et dit « La chaîne authentique de ton premier hadîth est ceci, celle de ton deuxième hadîth est ainsi etc. » Il fit de même avec le deuxième savant, puis le troisième, et il poursuivit avec chacun d’eux jusqu’au centième hadîth. À ce moment, tout le monde eut la certitude qu’il était un Hâfidh [i.e. ils reconnurent la qualité de sa mémorisation]. »

Al-Warrâq dit « j’ai entendu Sâlim Ibn Mujâhid dire : « Je rendais visite à Muhammad Ibn Sallâm Al-Bikandî et il me dit : « Si tu étais venu plus tôt, tu aurais vu un garçon qui connaît par cœur soixante-dix mille hadîths. ». Je suis sorti à sa recherche. Lorsque je l’ai trouvé, je demandais « Est-ce toi qui dit connaître par cœur soixante-dix mille hadîths ? », il [i.e. Al-Bukhâri] répondit « Oui, et plus encore, et jamais je ne te citerai un hadîth d’un Compagnon ou un Successeur sans que je sache la date et le lieu de leur naissance et de leur mort, et là où ils vécurent. Et je ne narre [de leurs hadîths] que ce qui est certain et fondé sur un principe de la religion de Dieu, dans le Livre de Dieu et La Sunnah de Son Messager ». Ainsi Al-Bukhâri fut non seulement un muhaddith d’exception [un spécialiste du Hadith] mais également un grand juriste (faqîh). D’ailleurs Al-Khozâ`i dit : « Al-Bukhâri est le faqîh de cette Ummah » ( faqih signifie spécialiste en jurisprudence.)

Ibn `Adiyy dit : Muhammad Ibn Al-Qumîsi me rapporta : j’ai entendu Muhammad Ibn Hamdawayh dire : j’ai entendu Muhammad Ibn Ismâ`îl [Al-Bukhâri] dire : « je connais par cœur cent mille hadîths intègres [i.e. hadîth sahîh] et 200 000 hadîths d’authenticité questionnable. »

Témoignages des savants à son sujet

Les témoignages faits au sujet de la science de l’Imâm et de ses qualités sont très nombreux. Nous nous contenterons ici de quelques exemples :

L’Imâm Ibn Khuzaymah dit : « Je n’ai vu sur terre plus savant en Hadîth que Muhammad Ibn Ismâ`îl Al-Bukhâri ».

Muhammad Bashshâr disait : “Les sommités en terme de mémorisation sont au nombre de quatre sur terre : Abû Zur`ah à Rayy, Muslim à Naysabûr, `Abd Allah Ad-Dârimî à Samarqand et Muhammad Ibn Ismâ`îl à Khorasân.”

Qutaybah Ibn Sa`îd dit à son sujet : “Il était à son époque ce que `Omar fut parmi les Compagnons, et si Muhammad Ibn Ismâ`îl vivait du temps des compagnons, il aurait été un phare.(ayah).”

Al-Khozâ`î dit : « Al-Bukhâri est le faqîh de cette Ummah ».

Piété et adoration

Il fut l’exemple du dévot et du savant éprouvant une crainte révérencielle envers Allah. C’est l’homme aux prières nombreuses et au cœur recueilli et éveillé. Pendant le mois du ramadan, il récitait le Noble Coran en entier dans la journée, et un tiers du Coran avant l’aube tous les jours.

Al-Farabarî dit : Muhammad Ibn Ismâ`îl m’a dit « Je n’ai jamais écrit un hadîth dans le Sahih [son livre Sahîh Al-Bukhâri] sans avoir effectué al-ghusl [ablutions majeures] et prié deux rak`ah au préalable. »

Al-Warrâq rapporte : « Pendant mes voyages avec Abû `Abd Allâh, lorsqu’il arrivait que nous dormions dans la même maison, je le voyais se lever la nuit entre quinze et vingt fois. Chaque fois, il allumait sa lampe et il extrayait des hadîths en les annotant. Puis il s’allongeait de nouveau. A l’approche de l’aube, il avait l’habitude de prier trente rak`ah [2 par 2] et il ne me réveillait jamais. Je lui dis une fois : « Tu endures cela pour toi-même, pourquoi ne me réveilles-tu pas aussi [pour prier] ? Il répondit : « Tu es un homme jeune et je n’aime pas troubler ton sommeil. ». »

Son livre Al-Djâmi` AsSahîh

L’Imâm rédigea différents ouvrages de hadîths. Dans son livre Al-Djâmi` AsSahîh [littéralement : “La Somme Authentique”], après un examen minutieux et rigoureux, il enregistra des paroles du Prophète — paix et bénédictions sur lui — dont la chaîne de transmission ne se compose que de transmetteurs justes et fiables, sans défaut ni brisure. Pendant seize ans, il scruta 600 000 hadîths et retint 7 275 hadîths dont l’authenticité est au-delà du moindre doute.

Dans l’étude des chaînes de transmission, il ne disait jamais d’un homme « c’est un menteur ! », il disait « telle personne l’a démenti », « telle personne l’a traité de menteur », « non digne de confiance ». Lorsqu’Al-Bukhâri qualifiait un homme de « non digne de confiance », il ne narrait pas de hadîth de lui.

Il y a un consensus parmi tous les savants de l’Islam au sujet de l’abondance exceptionnelle de son savoir, ses bonnes manières, son caractère noble et généreux. Son livre précieux Al-Djâmi` AsSahîh est la meilleure référence de tous les temps en matière de hadîths authentiques.

La Citadelle du Hadîth, le maître des muhaddithînes, le Rempart des sciences de la tradition, le flambeau de la communauté, l’exemple du pieux, l’Imâm de l’Islam, Abû `Abd Allâh Al-Bukhâri retourna auprès d’Allah en 256 AH, à Samarqand (v. d’Ouzbékistan, Asie centrale). Qu’Allah le récompense pour ce qu’il fit et ce qu’il fut pour l’islam et qu’Il lui fasse miséricorde. Âmîn.

Source : http://www.islamophile.org/spip/L-Imam-Al-Bukhari.html

 

L’IMAM AL-BOUKHARI ET SON LIVRE SAHIH AL-BOUKHARI

Il a été consenti à l’unanimité que l’œuvre de l’Imam Al-Boukhâri est la plus authentique de toutes les autres œuvres dans le domaine de la littérature du Hadith. La totalité des exégètes musulmans ont été unanime à affirmer que l’ouvrage le plus authentique après le Livre d’Allah (le Coran) est Sahîh Al-Boukhârî’.

L’Imam Al-Boukhârî naquit le 13ème jour du mois de Chawwâl en l’année 194 H. à Boukhârâ, le territoire de Khourâsân (le Turkistân ouest). Son nom complet est Mohammed ibn Ismâil ibn Al-Moughîran Al-Boukhârî.

Son père mourut alors qu’il était un jeune enfant et c’était sa mère qui l’éleva.

A l’âge de dix ans, il commença à acquérir la connaissance du Hadîth. Il voyagea à Makka à l’âge de seize ans accompagné par sa mère et son frère aîné. Il paraît que l’imam Al-Boukhârî aima Makkah et ses exégètes, car il choisit de rester à Makka et offrir ce qu’il avait à sa mère et son frère. Il passa deux années à Makka, puis il se rendit à Al-Madîna.

Après être resté six annéesà Al-Hijâz (Makkah et Al-Madîna), il partit pour Al-Basrah, Al Koufa et Baghdad et visita beaucoup d’autres territoires y compris l’Egypte et la Syrie. Il visita Baghdad plusieurs fois et y rencontre beaucoup de savant  y compris l’Imam Ahmad Ibn Hanbal.

De par son honnêteté et sa gentillesse et le fait qu’il était digne de confiance, il était à l’écart des princes et des souverains de crainte qu’il ne soit amené à tordre la vérité pour leur faire plaisir.

Les récits sur la persévérance de l’Imam Al-Boukhârî à rassembler les Hadîths sont nombreuses. Il ne cessa de voyager vers l’un ou l’autre des territoires islamiques pour rassembler les précieux propos du noble Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) .

On dit que l’Imam Al-Boukhârî avait rassemblé plus de 300 000 Hadîths mémorisant 200 000 dont quelques-uns étaient peu fiables.

Il naquit au temps où on falsifiait le Hadîth pour faire plaisir aux souverains et aux rois ou pour corrompre la religion de l’Islam. On dit aussi que l’Imam Al-Boukhârî (avant de rassembler Sahih Al-Boukhârî) avait vu dans un rêve, comme s’il était debout devant le Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)  portant une chasse mouches à la main qu’il utilisait pour chasser les mouches autour du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) .

L’Imam Al-Boukhârî en demanda à ceux qui interprétaient les rêves, et ils interprétèrent son rêve qu’il chasserait les mensonges attribués au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) .

Ainsi, il avait la grande tâche de tamiser les Hadiths falsifiés de ceux authentiques. Il travaillait jour et nuit, et malgré qu’il mémorisait un grand nombre, et ne choisit qu’approximativement  7 275 Hadîths seulement avec répétition et environ 2 230 sans répétition que ne portaient aucun doute au sujet de leur authenticité.

Chaque fois qu’il enregistrait un Hadîth, il faisait les ablutions, effectuait une prière de deux Rakaas et suppliait son Seigneur (Allah). Beaucoup de savants musulmans avaient essayé de trouver une faille dans cette grande et remarquable collection – Sahîh Al-Boukhârî, mais sans succès. C’est pour cette raison qu’il est établi sans aucun doute que le livre le plus authentique après le Livre d’Allah est Sahîh Al-Boukhârî. L’Imam Al-Boukhârî mourut le premier jour du mois de Chawwâl en l’année 256 H., et fut enterré à Khartank, un village près de Samarkand. Qu’Allah lui accorde la miséricorde.

 Biographie réalisé par Dr Mohammed Mohsin Khân

Université islamique Al-Madîna Al-Mounawwara Arabie Saoudite

 

Sahîh Al-Boukhârî Par l’imâm Al Boukhârî 

 Le Sahîh al-Bukhari (en arabe: الجامع الصحيح , al-Djami’ al-Musnud al-Sahîh) ou le très célèbre authentique de al-Bukhari (en arabe: صحيح البخاري, Sahih al-Bukhari) est l’un des six grands recueils de Hadiths. C’est le livre le plus authentique après le Coran qui n’est plus à présenter.

Tome 1   –   Tome 2   –   Tome 3 –  Tome 4

 Ô Dieu ! Accorde Ta miséricorde et Ton salut à notre Prophète Muhammad, aux membres de sa famille, à tous ses Compagnons, ainsi qu’à quiconque suit parfaitement leur voie, et ce jusqu’au Jour de la Rétribution.

 

 

 




‘Eid, le porte drapeau du bonheur

‘Eid, le porte drapeau du bonheur

     
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Allah l’Eternel est infiniment Glorieux et sa Louange retentira à travers tous les siècles. Lui Seul est Grand et Glorieux : Il est parfait et Eternel, et hors de Lui tout est éphémère. Il est le Créateur. Il est puissant et fort, les autres ne sont que poussière comparée à Lui. Il est l’Unique, l’Indivisible, l’Incomparable. Même les grands prophètes et les anges ne sont que ses serviteurs. Aujourd’hui la fin du Ramadhân, témoignera de nos actions.

Le croissant de Eid apparaît à l’occident, mais nous semble faible et pâle; peut être en est il ainsi à cause de la longue liste de nos méfaits. Il s’est voilé la face étant incapable de supporter la vue du tableau souillé de sang que représentent nos actions. L’horizon où la lune a paru est Lui-même couleur de sang et cela n’est certainement pas sans signification. Il rappelle à l’humanité en guerre ses crimes et ses péchés. Mais le croissant nous fait aussi songer au coté argenté du nuage noir, à la miséricorde d’Allah qui pardonnera à l’homme ses mauvaises actions quand celui-ci se repentira sincèrement. La reconnaissance du péché et un repentir sincère seront l’objet de Sa Miséricorde sans borne, miséricorde qui nettoie et purifie.

Que le croissant couvre nos péchés d’un voile. Nous sommes la proie des illusions de ce monde éphémère et des jouissances physiques. Nous nous sommes éloignés d’une atmosphère et d’un milieu islamique. Nous sommes sollicités de tous cotes. Les joies de ce monde sont engageantes, les plaisirs physiques sont séduisants et la chair cède irrésistiblement à l’or et à l’argent. Une nation progresse par sa propre culture, mais si ce flot vivifiant ne l’alimente pas continuellement, elle est condamnée. L’honneur et l’état de la nation ne peuvent se préserver qu’au moyen de l’esprit et du sacrifice. Par ailleurs, il est essentiel que le passé soit bien connu. Malheureusement, c’est précisément ce passé qui s’évanouit peu à peu chez nous. Notre force spirituelle qui fis jadis trembler le monde, est maintenant affaiblie par les dissensions et l’abandon de l’idéal islamique. Notre jeunesse s’est empoisonnée par la vague scepticisme des autres nations. Malgré tout cela, tous les cœurs s’attendent à la renaissance de notre gloire passée et de notre fraternité, de notre sympathie mutuelle et de notre coopération d’antan, de notre zèle à servir et à nous sacrifier.

Soyez témoins que nous avons observé le jeune et passé le mois à faire tout ce qui était louable. Nous avons fait la prière du Tarawih et nous nous sommes acquittés de la Zakaate. Nous avons fais de notre mieux pour élever dans une sphère plus haute et probablement nos actions ne nous contraindraient plus à commettre le mal. Ce n’est qu’alors que notre Eid sera le véritable Eid dans la plus large acceptation du mot.

Que soient comblés aussi bien les riches que les pauvres de vraies joies et de bonheur. Que la nécessité de servir et de protéger la veuve, l’orphelin, d’instruire et d’éduquer les enfants nous soit inculquée. Qu’on fasse de nous le flambeau de l’Islam.

Puissent ceux qui croient en Allah et son prophète se dresser encore une fois pour proclamer la vérité avec une détermination, une ferveur et un zèle tells qu’ils étonneraient le monde et se ferait reconnaître pour de vrais disciple de Mouhammad. Ils imiteraient les porte-étendards du Tarawih, qui firent retentir le monde du message de la paix, qui instruisirent le monde dans la religion naturelle, qui sacrifièrent leurs biens et leur personne pour être agrées à Allah, et qui marchèrent sur les traces des célèbres califes, Abu Bakr, Umar, Othmân et Ali (radhiyallâhou anhoum). Notre véritable Eid sera célèbre le jour ou une fois encore, ces traits de caractère seront devenus les notres.

Chaque grain de bon sens se tourne vers nous : O musulmans, n’oubliez pas la leçon du passé. Vous êtes vraiment bien à plaindre si trente jours de jeune, de prières et de lecture du Qour’aan ne vous ont pas rendus meilleurs. Si tout cela a été vain, quel est donc le remède qui pourra vous guérir ?

Levez-vous O musulmans, et en changeant d’habits, changez aussi vos cœurs afin de rendre vos joies durables.

Aidez et éduquez vos frères moins fortunés de la science islamique. Acquittez vous de la Zakaate et du Fitra.

En sus de votre adhésion aux piliers de l’Islam, soyez loyaux envers vos parents, vos proches, vos amis et vos voisins. Soyez honnêtes et fidèles à vos promesses.

Faites honneur à vos engagements, gardez-vous du mal, soyez bons et plein de compréhension : pardonnez aux autres, Dieu vous pardonnera. Voilà les choses qui nous apportent la joie véritable de Eid.

Article écrit Par Ml.Rachid N, paru dans Al Islam n°87-88




Que savez-vous de l’Eidul Fitr?

Que savez-vous de l’Eidul Fitr?

     
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Après avoir passé un mois de jeûne, les musulmans de la Réunion fêtent l’Eid demain, qui marque la fin du “mois béni”, le Ramadhân.  Cette fête appelée plus communément “Eidul Fitr” (fête de la rupture du jeune) par les musulmans est une journée de joie et de rencontre mais aussi de prière.

En effet, contrairement aux autres jours pendant lesquels ils prient cinq fois, il y a une sixième prière “obligatoire” en ce jour (vers 06h30) , qui se tient généralement en dehors de la mosquée, sur un terrain non couvert appelé Eidgah ou Mousalla, situé aux limites de la ville. Après avoir écouté le discours (Khutba) de l’imam et prié ensemble, les fidèles repartent ensuite chez eux et se retrouvent en famille. Commence alors les festivités pour les musulmans comme l’avait rappelé un jour de Eidul Fitr le Prophète Mouhammad (Paix sur lui) : “Chaque peuple a sa fête et celle-ci est la nôtre.”.

C’est un moyen de resserrer les liens de fraternité qui existent entre les musulmans en s’offrant mutuellement des cadeaux, mais aussi en les invitant à partager les différents repas de la journée. On rend visite aux connaissances mais les plus démunis ne sont pas oubliés : en effet, il est obligatoire aux plus aisés d’aider ceux qui ne le sont pas en leur donnant une aumône appelé “Sadaqatoul Fitr” (l’aumône de la rupture de jeûne). Il est important de rappeler que cette aumône doit être donnée -au plus tard- avant la prière du matin faite au Mousalla, afin que ceux qui en ont besoin puissent fêter ce jour décemment.

Il est conseillé de porter ses plus beaux vêtements en ce jour mais tout en gardant à l’esprit que l’Islam n’autorise aucune chose en ce jour qui est interdite (comme la musique non permise, l’indécence, etc…)

Les prières obligatoires de la journée ne doivent pas être non plus oubliées car en Islam, fête ne signifie pas l’oubli de ses obligations religieuses mais bien le contraire car la “fête” d’après le dictionnaire est définie comme une “solennité religieuse ou civile commémorant un fait important.

Le Ramadhân est un tremplin pour le musulman, une période de ressource spirituelle qui doit l’aider à passer le reste de l’année plus proche de Dieu

Mw. Bilâl Gangat




Les Dix causes qui repoussent le Châtiment

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الذنوب مطلقا من جميع المؤمنين هي سبب العذاب ، لكن العقوبة بها في الآخرة في جهنم تندفع بنحو عشرة أسباب :

Le Cheikh Al Islam Ibn Taymiyya a dit :

De façon générale, les péchés des croyants sont la cause du châtiment, mais ce dernier dans l’au-delà, en enfer, peut être repoussé par dix causes :

 
السبب الأول : التوبة ؛ فإن التائب من الذنب كمن لا ذنب له ، والتوبة مقبولة من جميع الذنوب : الكفر والفسوق والعصيان.

BUL033  La première cause

Le repentir : celui qui se repent du péché est comme celui qui n’en avait pas, le repentir est accepté quels que soient les péchés : la mécréance, la perversité et la désobéissance.

 

السبب الثاني : الاستغفار ؛ فإن الاستغفار هو طلب المغفرة ، وهو من جنس الدعاء والسؤال.

BUL033  La deuxième cause

« Al-Istighfar », qui est la demande de l’absolution des péchés, cela fait partie de l’invocation et de la demande.

 

السبب الثالث : الأعمال الصالحة ؛ فإن الله تعالى يقول : إنَّ الحَسَناتِ يُذْهِبْنَ السَّيِّئاتِ ، وقال النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ : ” يا معاذ ! اتَّقِ اللهَ حيثما كنتَ ، وأتبعِ السيئةَ الحَسَنة تَمْحُهَا ، وخالقِ الناسَ بخلقٍ حَسَنٍ “.

BUL033  La troisième cause
Les bonnes actions, Allah dit (traduction rapprochée) :

 …Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises…. » [1]

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit  :

« Ô Mu’adh, crains Allah là où tu te trouves, fais suivre la mauvaise action par une bonne, elle l’effacera, et comporte-toi avec les gens de belle manière. »

السبب الرابع : الدعاء للمؤمنين ؛ فإن صلاة المسلمين على الميت ودعاءهم له من أسباب المغفرة ، وكذلك دعاؤهم واستغفارهم في غير صلاة الجنازة

BUL033   La quatrième cause
Invoquer Allah en faveur des croyants, car la prière des Musulmans, ainsi que leurs invocations, en faveur du mort, est un moyen d’être nettoyé des péchés. Il en est de même concernant leurs invocations et leurs demandes de pardon en dehors de la prière sur le mort.

 

السبب الخامس : دعاء النبي ـ صلى الله عليه وآله وسلم ـ واستغفاره في حياته وبعد مماته ؛ كشفاعته يوم القيامة.

BUL033   La cinquième cause
L’invocation du Prophète صلى الله عليه وسلم, sa demande de pardon durant sa vie et après sa mort comme son intercession le jour du jugement dernier.

 

السبب السادس : ما يُفعل بعد الموت من عمل صالح يُهدى له ، مثل مَن يتصدق عنه ، ويحجُّ عنه ، ويصوم عنه.

BUL033   La sixième cause
Ce qui est fait après la mort en faveur du défunt comme donner une aumône, faire un pèlerinage et un jeûne en son nom.

 

السبب السابع : المصائب الدنيوية التي يكفر الله بها الخطايا ؛ كما في الصحيح عن النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ أنه قال : ” ما يصيب المؤمن من وصب ولا نصب ، ولا غم ولا هم ، ولا حزن ولا أذى ، حتى الشوكة يشاكها ، إلا كفر الله بها من خطاياه ” .

BUL033   La septième cause

Les difficultés sur terre qui effacent les erreurs (péchés), comme rapporté dans l’authentique où le prophète صلى الله عليه وسلم dit :

« Il n’y a pas une chose qui atteint le croyant tels une maladie, une peine, une affliction, un souci, une tristesse, un mal, jusqu’à l’épine qui le pique, sans que par cela, Allah lui efface de ses fautes ».

 

السبب الثامن : ما يُبْتلى بِه المؤمن في قبره من الضغطة وفتنة الملكين .

BUL033   La huitième cause
L’épreuve que le croyant subit dans sa tombe comme pression et le devoir de répondre aux deux anges qui y viennent le questionner.

 

السبب التاسع : ما يحصل له في الآخرة من كرب أهوال يوم القيامة.

BUL033   La neuvième cause

Ce qui lui arrive dans l’au-delà comme angoisse et frayeur du Jour du jugement dernier.

 

السبب العاشر : ما ثبت في الصحيحين أن المؤمنين إذا عبروا الصراط ، وقفوا على قنطرة بين الجنة والنار، فيقتص لبعضهم من بعض ، فإذا هذبوا ونقوا أذن لهم في دخول الجنة.

BUL033   La dixième cause

Ce qui est rapporté dans les deux authentiques, quand les croyants traverseront le pont, ils seront debouts sur un pont entre l’enfer et le paradis, et lorsqu’ils règleront (ce qu’il y a entre eux), alors, ils seront autorisés à entrer au paradis.

 

[1] Sourate Hoûd (11), verset 114
Source : Résumé du livre Minhadj Sunnah
Auteur : Ibn Taymiyya qu’Allah lui fasse miséricorde.
Traduction : Abou Safiya, révisé par l’équipe Sounna.com
copié de sounna.com
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah



Proverbes 2 : Le temps sera le maître …

le temps sera le maitre

Le temps sera le maître
de celui qui
n’a pas de maître.




La vie est courte !

La vie est courte !

horloge

À la dernière minute,je me suis dépêchée de me rendre  au magasin pour Faire mes emplettes de Eïd. Quand j’ai vu tout le monde qu’il y avait,je me suis mise  à maugréer, ronchonner.. ;

“Je vais passer un temps interminable ici, alors que  j’ai encore tant de choses à faire!”
L‘ Eïd commence vraiment à devenir une véritable corvée. Ce serait tellement bien de se coucher et de se réveiller  seulement après… Mais je me suis fais un chemin jusqu’au rayon des jouets et là,  j’ai commencé à ronchonner de nouveau contre le prix des jouets, en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec. Je me suis donc retrouvée dans l’allée des jouets. Du coin de l’oeil, j’ai remarqué un petit bonhomme d’environ 5 ans, qui tenait une jolie petite poupée contre lui…

Il n’arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée.

Puis, le petit garçon se retourna vers une dame près de lui: “Ma tante, es-tu certaine que je n’ai pas assez de sous?”

La dame lui répondit avec un peu d’impatience: “Tu le sais que tu n’as pas assez de sous pour l’acheter”.
Puis sa tante lui demanda de rester là, et de l’attendre quelques minutes. Puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.

Finalement, je me suis dirigée vers lui, et lui demandé à qui voulait il donner la poupée. “C’est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour L’ Eïd. Elle était sûre qu’une personne généreuse la lui apporterait”. Je lui dis alors que cette personne allait peut-être lui apporter.

Il me répondit tristement:“Non, personne ne peut aller là où ma petite soeur se trouve maintenant… Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu’elle la lui apporte”.
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. “Elle est partie rejoindre Allah. Papa dit que maman va aller retrouver Allah bientôt elle aussi, alors j’ai pensé qu’elle pourrait  prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur”.

Mon coeur s’est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m’a dit: “J’ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d’attendre que je revienne du magasin “.
Puis il m’a montré une photo de lui prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant:“Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle,comme ça, elle ne m’oubliera pas. J’aime ma maman et j’aimerai qu’elle ne me quitte pas, mais papa dit qu’il faut qu’elle aille avec ma petite soeur”.
Puis il baissa la tête et resta silencieux.

Je fouilla dans mon sac à mains, et j’en sorti une liasse de billets et je demanda au petit garçon: “Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs? ” “OK ” dit-il ” Il faut que j’en ai assez “
Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura: ” Merci mon Dieu pour m’avoir donné assez de sous”.

Puis il me regarda et dit: ” J’avais demandé à Allah de s’arranger pour que j’ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l’apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière”.
Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n’osais pas lui demander.Mais il m’a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches… “

Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m’éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d’esprit complètement différent de celui dans lequel je l’avais commencé. Je n’arrivais pas à oublier le petit garçon.

Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d’un conducteur en état d’ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s’ils allaient la faire débrancher du respirateur.

Est-ce que c’était la famille de ce petit garçon?

Deux jours plus tard, je lu dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m’empêcher d’aller au funérailles de la jeune dame.

Le petit garçon était là, souriant tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et sa photo dans le magasin.

J’ai quitté le lieu en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.

L‘amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur  était tellement grand, tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé…
“Inna’ lilah wa inna’ ilaïhy ra’djioune”  (Nous appartenons à Allah et c’est vers lui notre retour)

 

La vie d’ici-bas n’est que jouissance trompeuse, 

la vie de l’au-delà est bien meilleure !

LA VIE EST COURTE. NE PERDEZ PAS VOTRE TEMPS A DES CHOSES FUTILES, OCCUPONS NOUS DE NOTRE DINE,

rapprochons-nous du chemin d’Allah et faisons en sorte de bien utiliser le temps qu’il nous reste.

N’oubliez pas dans vos dou’ah tous les musulmans qui souffrent a travers le monde en ce jour de Eid

 Q’Allah nous protège Amine

Les amis sont des anges qui nous soulèvent quand nos ailes n’arrivent plus à se rappeler comment voler…




Dix choses qui sont perdues et inutiles

Dix choses qui sont perdues et inutiles

Par le grand savant Ibn Qayyîm Al-Djawziyya


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1- Un savoir [‘ilm] qui n’est pas mis en application [à travers les œuvres].

 

2- Une œuvre sans sincérité et sans exemple à suivre.

 
3- Un argent [biens] que l’on ne dépense pas [en aumône], c’est-à-dire, il n’est utilisé ni pour faire jouir son amasseur dans ce bas-monde [al-dounyâ], ni pour l’offrir en vue d’une récompense dans l’au-delà [al-âkhira].

4- Un cœur dépourvu d’amour pour Allâh, du désir ardent de Le rencontrer et d’établir la familiarité avec Lui.


5- Un corps qui ne sert pas à obéir à Allâh et à Le servir.

 

 6- Un amour qui ne s’engage plus à satisfaire au Bien-Aimé et à obéir à Ses ordres.


7- Un temps libre qui n’est pas utilisé pour profiter d’un bien [argent] sur le point d’être gaspillé ou pour gagner une bonne action.


8- Une pensée qui se pose sur des choses inutiles.

 

 9- Un service rendu à celui qui, en échange d’être servi, ne t’approche pas d’Allâh et ne t’aide pas à améliorer ta vie présente.

 

 10-Ta crainte et ton espoir dépendant de celui dont le pouvoir est dans la Main d’Allâh, qui le prend sous Sa Puissance et qui, par conséquent, n’a pour soi-même, ni malfaisance ni bénéfice, ni il se donne la mort, ni il se fait vivre, ni il se fait ressusciter.

 
Par ailleurs, les plus graves d’entre ces pertes qui sont à l’origine de toutes les autres pertes, c’est la perte du cœur [al-qalb] et celle du temps. La perte du cœur provient de la préférence de ce bas-monde à l’au-delà, et la perte du temps provient du prolongement de l’espoir. Alors, toute la corruption consiste dans l’attachement aux passions et au prolongement de l’espoir, tandis que tout ce qui est conforme, consiste dans le fait de suivre le droit chemin [itibâ’ al-huda], et le fait de se préparer au dernier rendez-vous [avec Allâh]. Et c’est à Allâh Seul que l’on implore le secours.
 On s’étonne de celui qui, une fois devenu besogneux, suit son désir et ses préoccupations, au lieu de demander à Allâh de lui satisfaire ses besoins, de sauver son cœur de la mort, de l’ignorance et de la répugnance, et de le guérir [de la maladie] des plaisirs sensuels et des doutes.

Mais toutefois, si le cœur meurt, il cessera de comprendre son péché [dans la désobéissance].


Sources : Kitâb « al-Fawâ-îd » de Ibn al-Qayyîm, p.140