Histoire N°6 : Ma mère n’avait qu’un seul œil

Aimez vos parents ! Une histoire bouleversante.

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 N’oubliez pas de prendre un mouchoir avant de lire cette histoire, car vous allez peut-être pleurer.

« Ma mère n’avait qu’un seul œil, elle était borgne. Je la détestais. Elle était embarrassante.

Elle cuisinait pour des étudiants et des enseignants pour subvenir aux besoins de la famille.

Et puis, il y a eu ce jour, alors que j’étais à l’école primaire, et ma mère vint me voir pour me rendre visite.

J’étais tellement embarrassé. Comment pouvait-elle me faire une telle chose ?

Je l’ignora, la lança un regard de haine et m’enfuya.

Le jour suivant à l’école, un de mes camarades de classe me dit: « Eeeh ! Ta mère n’a qu’un œil !»

Je voulais m’enterrer. Je voulais aussi qu’elle disparaisse de ma vie.

Alors, je la réprimanda et dis :

« si tu veux faire de moi une moquerie, alors pourquoi t’ailles pas mourir ? »

Ma mère resta silencieuse.

Je ne me suis même pas retenu une seconde pour penser ce que j’ai dis, car j’étais plein de colère.

J’étais aveugle et insensible à ses sentiments.

Je voulais partir de cette maison.

Alors j’étudia très dure, et gagna ma chance d’aller à Singapour pour étudier.

Ensuite, je me mariai.

 J’achetai une maison avec mes propres moyens.

J’eus des enfants et je fus heureux dans ma vie.

Puis, un jour, ma mère vint  me rendre visite.

Elle ne m’avait pas vu depuis des années, et elle n’avait jamais vu ses petits-enfants.

Quant elle arriva devant la porte d’entrée, mes enfants se mirent à rire d’elle.

Je hurla : « comment oses-tu venir à ma maison et effrayer mes enfants ?

Va-t-en d’ici maintenant. »

Elle répondit doucement en s’excusant :

«O ! Je suis désolé. Je me suis peut-être trompé d’adresse. »

Et elle disparut de ma vue.

Un jour, une lettre concernant une réunion scolaire de grande importance me parvint.

Je mentis à ma femme que j’allais à un voyage d’affaires.

Après la réunion, j’allai la rendre visite à la vieille baraque,  juste par curiosité.

Je la découvris allongée sur le lit.

Des voisins m’informèrent qu’elle était décédée.

Je la voyais devant moi et je n’ai pas laissé échapper une seule larme de mes yeux.

Ils me donnèrent une lettre qui se trouvait dans la maison et qu’elle voulait me remettre :

« Mon cher fils, je pense à toi tout le temps.

Je suis désolé d’être venu à Singapour et d’avoir effrayé tes enfants.

J’étais tellement content quand j’ai entendu que tu viendrais pour la réunion.

Mais je ne pourrais peut-être pas me lever de mon lit pour venir te voir.

Je suis désolé d’avoir été un embarras constant pour toi quand tu as grandis.

Tu vois…

Quand tu étais un petit enfant, tu as fait un accident et tu as perdu ton œil.

Etant ta mère, je ne pouvais pas rester debout et te voir grandir devant moi avec un seul œil.

Alors…

… je tai donné la mienne…

J’étais tellement content de mon fils qui pouvait voir tout un nouveau monde pour moi, à ma place, avec cet œil….

…Avec mon amour…

… Ta mère… »

(Cette histoire est réelle et la personne concernée est vivante aujourd’hui. Son témoignage détaillé dans une radio fut tellement poignant qu’elle fit pleurer bon nombre d’auditeurs. Elle regrette tellement son attitude qu’elle demande à expier ses fautes en ce monde afin de se faire pardonner. Malheureusement, il ne peut que faire pleurer l’œil de sa mère).

O ! Cher Lecteur. Sache que si tu ne porte pas l’œil de ta mère, tu portes néanmoins son sang et sa chaire. Tu ne pourras jamais reconnaître à sa juste valeur l’amour qu’elle a pour toi. Tu ne pourras jamais la récompenser de la souffrance et du sacrifice que tu l’as infligé jour et nuit, en pesant dans ses entrailles fragiles quand elle t’a porté, en déchirant sa chaire à vif pour te mettre au monde, en suçant son sang et la force de sa vie pour t’allaiter, et en la faisant transpirer d’efforts et d’inquiétude pour t’élever.

O ! Cher Lecteur ! N’augmente pas sa peine et sa tristesse en la privant de respect et d’amour. Ne blesse jamais son cœur si doux, car son cœur est le tien. Et il ne bat que pour toi.

On demanda au Prophète (sallallahou alaihi wasallam) : «Ô Messager  d’Allah, qu’elle est la personne la plus digne de ma bonne compagnie ? »

Il (sallallahou alaihi wasallam) répondit : « Ta mère. »

L’homme reprit : « Qui d’autre, ensuite ? »

Il (sallallahou alaihi wasallam) répondit : «Ta mére. »

L’homme répéta : « Qui d’autre, ensuite ? »

Il (sallallahou alaihi wasallam) répondit de nouveaux : «Ta mère. »

« Ensuite ? » demanda l’homme une dernière fois.

Il (sallallahou alaihi wasallam) répondit alors : « Ton père. » (Mouslim)

Et si tu as compris cet amour d’une mère pour son fils, sache que l’amour d’Allah pour ses serviteurs est beaucoup plus grand.

Oumar (radhia Allâhou anhou) rapporte qu’une fois alors que nous avions des captives, on a vu des femmes captives prendre des bébés, les serrer contre elles et les nourrir. Le Prophète sallallahou alaihi wasallam nous demanda : « Pensez-vous que cette femme jettera son bébé dans le feu ? » Les compagnons répondirent : « non ».

Alors, le Prophète sallallahou alaihi wasallam dit : « Allah est plus miséricordieux envers ses adorateurs que cette femme envers son fils. »

 Abou Horeirah (radhia Allâhou anhou)  rapporte : « Allah a 100 miséricorde. Il a distribué une miséricorde à toute la création. Avec cette miséricorde, il s’aiment, ils se lient, les animaux s’attachent à leurs progénitures, et les 99 miséricordes restantes, il les a gardés pour ses serviteurs le jour du Quiyâmah. »

Qu’Allah nous accorde le respect de nos parents et fasse qu’ils soient le moyen de notre Paradis dans l’au-delà.