La minute du Tarawih 25: Nourrir le pauvre et parler utile

La minute du Tarawih 25: Nourrir le pauvre et parler utile

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Nous avons entendu dans la Tarawih , la récitation des versets 39 à 47 du chapitre 74 « Al-Mouddatthir » – « Le Revêtu d’un manteau ».

Le Très Haut nous parle dans ces versets, de l’occasion qui sera accordée dans l’autre monde aux gens du Paradis, de questionner les gens de l’Enfer.

Les premiers demanderont aux seconds:« Qu’est ce qui vous a conduit en Enfer ? »

Les gens de l’Enfer répondront alors en citant certaines de leurs mauvaises actions commises sur terre.

Les savants disent que finalement, malgré tout le mal qu’ils aient pu commettre sur terre, reviendra à l’esprit de ces gens que quelques actions qu’ils avaient négligées et dont ils avaient sous estimé l’importance ou la gravité.

C’est également une manière de nous montrer à nous autres l’importance de ces œuvres, en apparence simples, mais ô combien méritoires ou gravissimes!

Parmi elles, nous en retiendrons aujourd’hui 2 :

A. « Et nous ne nourrissions pas le pauvre »

 

Donner de la nourriture au pauvre est un acte de grande vertu.

On retrouve parmi les recommandations du Messager d’Allah (swallallâhou ‘alayhi wasallam) lorsqu’il entra à Madinah : « …et donnez à manger ! »

A nous de partager avec les autres de ce qu’Allah nous a accordé.

Et combien de fois la nourriture n’est-elle pas gaspillée chez nous alors qu’elle peut faire le bonheur d’un nécessiteux ?

N’oublions pas que les damnés se souviendront de son importance en Enfer !

Les savants ont dit que l’invitation est de 3 sortes :

a) appeler l’invité chez soi pour le repas.

b) envoyer le repas chez l’invité.

c) donner le montant nécessaire du repas à l’invité.

 

B. « Et nous conversions avec ceux qui conversaient futilement »

Selon le célèbre Commentateur du Qour’ân Ibnou Kathir (rahimahoullah), cela signifie : « nous parlions de ce dont nous n’avions pas connaissance ».

L’un des grands défauts d’une personne est de parler de ce dont il n’a pas connaissance.

Le fait pour les gens de l’Enfer, de se souvenir de ce mal et de le citer pour justifier leur place ce jour là, montre la gravité de ce mal.

Le Très Haut dit : « Et ne parle pas de ce dont tu n’as pas connaissance ». (S.17 / V.36)

 

Un savant Mauricien a si bien dit (en mauricien bien sûr !):

« Trop souvent, dans trop beaucoup l’endroit, trop beaucoup di moune, trop beaucoup kozé lors trop beaucoup kit chose que zot trop pas konné ».

A Méditer